Synopsis
1978. Un professeur de musique apparemment sans histoire est assassiné à Ratisbonne, en Bavière. L’enquête menée par le légendaire commissaire Kolnik et son jeune assistant Alwin Heller pointe l’organisation terroriste d’extrême gauche Fraction armée rouge : le maître de musique était un ancien nazi.
Cette découverte ravive chez le jeune policier maintes interrogations concernant le passé honteux de son pays : comme bon nombre de gens de sa génération, Heller avait lui-même un père membre du Parti national-socialiste. Une blessure indélébile pour ce garçon épris de justice. Face à cet antimodèle paternel, Kolnik, un chef aux méthodes et à l’instinct si peu conventionnels, fait en revanche figure de héros : après la guerre, ce résistant qui avait connu l’enfer des camps s’était acharné à démasquer les anciens criminels nazis afin de les traduire en justice. Pourtant, ce professionnel à l’opiniâtreté légendaire semble ici se satisfaire de conclusions hâtives. Et, peu de temps après, il annonce prendre quelques jours de vacances pour aller à Prague assister au match de football qui doit opposer l’équipe nationale à celle de la RFA. Lui qui n’a pas posé une journée de congé depuis des années et qui déteste le sport ! Il confie le service à son assistant, qu’il considère comme son successeur désigné, avec cette sentence sibylline : « Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal… ! » Mais quelle peut bien être la vraie raison de ce voyage ? Et que signifie cette promesse énigmatique ?
Mi-roman policier mi-roman d’espionnage, Je vis la Bête surgir de la mer éclaire d’un jour passionnant un aspect paradoxal et méconnu de l’histoire de l’immédiat après-guerre : celui d’anciens criminels nazis recrutés par les services secrets communistes afin d’espionner en République fédérale d’Allemagne pour le compte de la Sécurité d’État tchèque.
Cette découverte ravive chez le jeune policier maintes interrogations concernant le passé honteux de son pays : comme bon nombre de gens de sa génération, Heller avait lui-même un père membre du Parti national-socialiste. Une blessure indélébile pour ce garçon épris de justice. Face à cet antimodèle paternel, Kolnik, un chef aux méthodes et à l’instinct si peu conventionnels, fait en revanche figure de héros : après la guerre, ce résistant qui avait connu l’enfer des camps s’était acharné à démasquer les anciens criminels nazis afin de les traduire en justice. Pourtant, ce professionnel à l’opiniâtreté légendaire semble ici se satisfaire de conclusions hâtives. Et, peu de temps après, il annonce prendre quelques jours de vacances pour aller à Prague assister au match de football qui doit opposer l’équipe nationale à celle de la RFA. Lui qui n’a pas posé une journée de congé depuis des années et qui déteste le sport ! Il confie le service à son assistant, qu’il considère comme son successeur désigné, avec cette sentence sibylline : « Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal… ! » Mais quelle peut bien être la vraie raison de ce voyage ? Et que signifie cette promesse énigmatique ?
Mi-roman policier mi-roman d’espionnage, Je vis la Bête surgir de la mer éclaire d’un jour passionnant un aspect paradoxal et méconnu de l’histoire de l’immédiat après-guerre : celui d’anciens criminels nazis recrutés par les services secrets communistes afin d’espionner en République fédérale d’Allemagne pour le compte de la Sécurité d’État tchèque.
Titre original : Alias Toller (2022)
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1 édition pour ce livre
2022 Editions Actes Sud (Actes noirs)
Traduit par Carole Fily
240 pages
5 janvier 2022
ISBN : 9782330160852
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L'auteur à travers cette enquête passionnante décrit la façon dont les anciens bourreaux nazis ont été exfiltrés par les pays vainqueurs et réutilisés à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, malgré toutes les horreurs qu'ils ont peu commettre.
Ce roman est un excellent roman historique.
Du potentiel mais j'ai eu du mal à rentrer dans le roman et à m'attacher aux personnages... Une déception pour ma part.