La CuréeÉmile Zola1872

J'ai adoré la Curée pour ses personnages, Aristide, Renée, Maxime et Sidonie, pour l'oeil critique de la bourgeoisie de l'époque, pour la description de cette période assez fascinante où s'entremêlent les convenances, le faste, le paraître et le licencieux.

Malgré un démarrage un peu lent, j'ai finalement été charmée par ce 2e tome des Rougon-Macquart. Je trouve particulièrement intéressant que Zola développe des personnages féminins avec beaucoup de profondeur aussi tôt dans le cycle, Renée, bien sûr, mais que dire aussi de Mme Sidonie! La fin est aussi très réussie avec ces tableaux absolument sordides des excès et de l'avarice de la bourgeoisie.

Un peu déçu par rapport au premier volume beaucoup trop de descriptions que l on passe vite
Belle description des montages financiers de cette bourgeoisie décadente et dépravée qui ont fait fortune sur l essor de paris

Que dire !!! La plume de Zola est toujours aussi parfaite. C'est un régal. J'ai pris un réel plaisir à lire cette histoire qui se passe dans la bourgeoisie Parisienne de la fin du 19ème siècle. Les jeux de pouvoir, de séduction mais surtout l'avidité y sont décrits sans concession. A lire et relire ...

C'est une femme que Zola nous raconte ici. Il s’agit de la seconde femme d’Aristide Saccart, Renée. La belle et futile, Renée. Ce récit est écrit par un auteur talentueux… mais au regard de la société de 1872. C’est empli de contemplation orgiaques, ou le patriarcat théâtral règne. Ils sont vilains ses bourgeois, nantis et spéculateurs. J'ai aimé ne pas aimer ce récit !