Synopsis
« On fait des enfants pour les perdre, nous étions toutes prévenues, cessons nos lamentations. Mais ça fait un mal de chien, comme un mal du corps. Tiens ! dit la fille, je te laisse le placenta, c’est bon pour les rides. Il y a des nuits où je ne sais pas comment ne plus t’aimer. J’écris des mots écran, des mots distance entre toi et moi, des mots qui me phrasent et me donnent mon tempo. » Ce récit poignant a la force du cri. Aurélie, la mère de Sylvia, vit dans sa chair la douleur d’une rupture avec sa fille. Après ses deux derniers livres, Elle hurle, nous jouons, où elle dessinait un superbe portrait de femme et de mère, et Père semper, où elle soumettait le père à son regard aigu d’enfant révélant toutes les ambiguïtés de la relation père-fille, Christine Payeux s’attache cette fois à cerner la douleur secrète des mères dans les déchirements et les remous de la relation mère-fille, ce mélange de chagrin et de colère muette. Si le mythe de la bonne mère est mis en pièces, ce qui s’écrit puissamment ici, dans une langue lyrique, rythmée, violente et non dénuée d’humour, c’est l’amour fou d’une mère pour sa fille. Musicienne concertiste, Christine Payeux a participé à l’enregistrement d’une trentaine de CD de musique baroque (viole de gambe). Elle signe ici son quatrième roman.
Moyenne
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TRES BON
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2020
Editions 5 sens
124 pages
ISBN : 2889492109
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J'ai beaucoup aimé ce livre, agréablement surprise, même si l'autrice avait lu quelques passages en jouant de son viole, j'avais oublié les dires de celle-ci et son récit est poignant ; lyrisme et pathos sont convoqués. Complainte d'une mère-femme désabusée, triste, seule, qui n'attend que la voix et la présence de sa fille pour subsister totalement.