Synopsis
Le plus grand écrivain norvégien du XXe siècle, Knut Hamsun, Prix Nobel, un des maîtres du roman moderne, le créateur de quelques-uns des personnages les plus envoûtants que compte la littérature mondiale, s'est laissé, un temps, abuser par les horribles illusions du nazisme. Il l'a chèrement payé, car son pays s'est montré impitoyable pour lui après la guerre, le faisant interner en clinique psychiatrique, puis en asile de vieillards, l'humiliant, le ruinant.
Or, cet homme est presque nonagénaire. N'importe qui, à sa place, serait définitivement brisé. Pas lui. Trois ans durant, il va s'acharner à se justifier ou, plus exactement ; tantôt avec ironie, tantôt avec colère, ici jouant le vieux, là retrouvant sa verve inlassable ; à accuser, à esquiver les problèmes. Il va même, éventuellement, expliquer, mais sans chercher à convaincre : les hauteurs où il respire ne sont à ses yeux pas accessibles aux bien-pensants et aux redresseurs de torts. Tout cela, il va l'écrire, sous le titre symbolique de Sur les sentiers où l'herbe repousse.
Et c'est son chef-d'œuvre. D'instinct, par grâce, il retrouve le meilleur de lui-même, veine conteuse, génie de ressusciter le passé, création de son éternel personnage, humour primesautier, finesse percutante et l'incoercible jeunesse d'un cœur qui n'a jamais pu battre qu'au rythme de ses vingt ans. La vie, la force de vie, l'amour inconditionnel de toute vie éclatent à chaque page de ce chant du cygne d'une déchirante intensité.
Il faut faire droit, plusieurs décennies après, l'Histoire ayant tourné la page, au cri du cœur de ce « vieillard aux facultés mentales durablement affaiblies » que l'on voulait abattre : « Je me réjouis de revivre ».
Sur les sentiers où l'herbe repousse est préfacé par Manès Sperber et suivi d'une étude de Régis Boyer.
Or, cet homme est presque nonagénaire. N'importe qui, à sa place, serait définitivement brisé. Pas lui. Trois ans durant, il va s'acharner à se justifier ou, plus exactement ; tantôt avec ironie, tantôt avec colère, ici jouant le vieux, là retrouvant sa verve inlassable ; à accuser, à esquiver les problèmes. Il va même, éventuellement, expliquer, mais sans chercher à convaincre : les hauteurs où il respire ne sont à ses yeux pas accessibles aux bien-pensants et aux redresseurs de torts. Tout cela, il va l'écrire, sous le titre symbolique de Sur les sentiers où l'herbe repousse.
Et c'est son chef-d'œuvre. D'instinct, par grâce, il retrouve le meilleur de lui-même, veine conteuse, génie de ressusciter le passé, création de son éternel personnage, humour primesautier, finesse percutante et l'incoercible jeunesse d'un cœur qui n'a jamais pu battre qu'au rythme de ses vingt ans. La vie, la force de vie, l'amour inconditionnel de toute vie éclatent à chaque page de ce chant du cygne d'une déchirante intensité.
Il faut faire droit, plusieurs décennies après, l'Histoire ayant tourné la page, au cri du cœur de ce « vieillard aux facultés mentales durablement affaiblies » que l'on voulait abattre : « Je me réjouis de revivre ».
Sur les sentiers où l'herbe repousse est préfacé par Manès Sperber et suivi d'une étude de Régis Boyer.
Titre original : Paa gjengrodde stier
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1981
Editions Calmann-Lévy
Traduit par Régis Boyer
245 pages
ISBN : 2702104037
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Le dernier livre écrit par Knut Hamsun où il clarifie ses prises de position sur le nazisme. L'apostille au livre écrite par Régis Boyer revient au racines du pourquoi Hamsun s'est tourné vers le nazisme et permet de dissiper certains malentendus et donne également des clés de compréhension.