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- [Suivi Lectures] Aealo
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#1791 17 Mars 2022 18:09:40
<image>Bonjour tout le monde,
Avant tout, j'espère que vous allez bien.
Je n'ai que peu de choses à raconter car j'ai pris un coup de froid récemment donc je ne bouge pas beaucoup, histoire de rester au chaud. Pourtant pas moyen de s'en mettre quit.
En ce qui concerne les lectures, je dois dire que je suis dans une très bonne passe de ce côté-là. Je croise les doigts pour que ça continue!
Mais approfondissons le sujet de suite, ce sera plus court...
LES PAGES TOURNÉES...
Peu de lectures de terminées ces 15 derniers jours. Il faut dire que j'ai eu du mal de me concentrer par moment avec les médocs.
J'ai terminé The Crow qui est à la hauteur des souvenirs que j'avais des films (qu'il faudrait d'ailleurs que je revisionne à l'occasion).
Mais au delà de ça, la plus belle surprise fut la lecture d'un livre qui fait partie de ma liste à lire cette année, Les maîtres enlumineurs, tome 1, et ce fut une lecture géniale.
Mais je reviendrai très vite sur ces lectures. ;)
LIRE AU PRÉSENT
- L'autobiographie : à quoi sert ce bouton ? de Bruce Dickinson : Etant immergé dans 2 autres lectures très prenante, ça n'avance pas malgré l’intérêt que j'ai pour le sujet. :goutte:
- Les Garennes de Watership Down / Watership Down de Richard Adams : Cette LC fait avec @Catysprint se déroule à merveille! Je prends grand plaisir à suivre les aventures de ces lapins!
- Les oiseaux du temps de Amal El-Mohtar et Max Gladstone : Je pensais l'attaquer plus tôt mais je suis pris dans d'autres lectures.
- Point de fuite de Hee-jae Kim : Thriller policier sud-coréen très psychologique, très tendu, mais j'ignore où il me mène.
- Mes 10 clés pour un corps en bonne santé de Major Mouvement : Un pas après l'autre.
- Internet ou le retour à la bougie de Hervé Krief : Un titre et un sujet qui m’interpellaient mais le sujet n'est pas bon pour le moral, alors j'y vais avec parcimonie
- Le nouveau journal créatif de Anne-Marie Jobin : Disons que je cherche une/des solution/s donc je tente...
OUI J'EN PÀL LIS
Ça continue de tanguer mais normalement, si je continue d'éviter les librairies, il ne devrait plus y avoir d'ajout avant un temps. Histoire de ré-équilibrer la proportion que j'avais établie. Mais disons que je le gère mieux que j'aurais cru.
Malgré tout, sont arrivés récemment :
- Le Chant des sans repos, tome 1 de Roseanne A. Brown : c'était le dernier livre que j'avais en commande mais qui a pris plusieurs mois pour arriver. :grat:
- Le silence des vaincues de Pat Barker : c'est la faute de @Miyuki-Panda :angel:
- Maître des Djinns de P. Djèli Clark : Je me suis penché dessus à la base à cause d'une consigne du challenge Bienvenue au cirque (donc une fois encore c'est la faute de @Miyuki-Panda) :angel: Bon allez, dans les deux cas c'est surtout la mienne car c'est moi qui ai craqué. :D
Et puis reçus de la part de @Miyuki-Panda dans le cadre de notre swap (j'ai hâte de les commencer tous les deux) :
- Seoul copycat de Jong-Kwan Lee
- Bienvenue de Yi-seol Kim
LE PROGRAMME! DEMANDEZ LE PROGRAMME!
Je ne les oublie pas même si je ne sais toujours pas quand je vais parvenir à les placer cette année! Il faut dire qu'entre mon objectif "liste de 60 livre" et le prix Horizon, c'est très très très serré.:goutte:En cours - LC - Watership Down de Richard Adams avec @Catysprint
2022 - LC - Ravage, de René Barjavel avec @Takoubook
2022 - LC - L’Âme du mal, de Maxime Chattam avec @lamelle21<image>(POING CULTUREL)
Alors pas de grande claque ciné dernièrement (il faut dire que je n'ai pas regardé grand chose) mais je suis allé voir The Batman et j'avoue ne pas avoir boudé mon plaisir. Je partais assez pessimiste malgré les visuels attrayants mais j'ai passé un très bon moment où je n'ai pas ressenti les 3h de film. Un Batman très différent de ce qu'on a déjà vu jusqu'ici puisque ce film n'utilise pas les codes du film de super-héros mais ceux du film noir. Bref si ça vous tente, c'est un film à voir.
Mais la vraie grosse claque visuelle prise dernièrement c'est une série (alors que ce n'est vraiment pas mon truc à la base)... Plusieurs amis/es m'en avaient parlé un bien mais Arcane fut encore mieux que ça pour moi! Le mélange des styles graphiques, l'univers, les personnages, les relations, l'histoire... j'ai plongé la tête la première sans m'en rendre compte en apnée complète. En plus j'étais encore en train de lire Les maîtres enlumineurs et les univers se font clairement échos sur plusieurs points. Je pensais que ce genre de SFFF/Steampunk n'était pas mon truc, cette opinion est sans doute à revoir... Bref Arcane a été une claque gigantesque que je tarderai pas à me refaire tellement je veux y replonger!
Sur le plan musical, je ne suis toujours pas remis de mon écoute du dernier Zeal & Ardor qui prouve qu'il est à présent au sommet de son art. Toujours sous le charme des compositions de Cult Of Luna et le dernier de déroge pas à la règle. De même mais plus dans l'efficacité que l'émotionnel, Nightrage frappe fort une fois encore eux aussi. Dans un tout autre style, j'ai une fois encore été charmé par les écrits de Lucio Bukowski sur son dernier EP.Et vous, comment ça va?
Salut Bouledechat,
Alors quand ce cas, Tick, tick...boom! fait partie de la première catégorie. Curieux d'avoir ton avis dessus à l'occasion. ;)
Je suis très curieux, qu'est-ce que tu considère comme comédies musicales très kitsch? :grat:
Watership Down suit son cours mais je vais m'y remettre très vite, dés que je peux. Mais je ne suis pas inquiet car le récit est passionnant jusqu'ici. :-) Par contre, je suis rentré dedans de suite cette fois-ci.
Par contre, je voudrais bien lire Les oiseaux du temps pour la fin du mois au plus tard. mais je suivrai ton avis en ma dans ce cas! ;)
Je te dirais que le comics The Crow devrait te plaire si tu as aimé les films justement car ça a été mon cas. Le choix du noir et blanc apporte vraiment un plus dans les planches donc même quand le sang est présent il n'envahit pas l'image. Mais surtout l'émotion est pleinement au rendez-vous.
Donc laisse-toi tenter à l'occasion, il vaut le coup selon moi.
Bonnes lectures à toi aussi!
Hello Mypianocanta,
Ben figure-toi que malgré que je suis abonné à ton suivi, je suis parvenu à passé à côté de de avis à propos de Ru.
Tu as bien fait de me remettre le lien et je te répondrai sur ton propre suivi.
Bonne fin de semaine à toi aussi
Hello Melody,
Une chance! Il suffit que je me rappelle du bruit que ça faisait la nuit (ma chambre est sous le toit) pour que ça me fasse à nouveau froid dans le dos. D'ailleurs j'ai plusieurs connaissances qui ont eu des dégâts donc c'est une chance en effet.
Oui je sais que Ru ne fait pas l'unanimité et je comprends pleinement pourquoi.
Nous avons fait cette LC à trois et nous avons tous les trois eu une avis positif en définitive. Comme quoi... :chaispas:
Je pense qu'il faut le tenter pour savoir, difficile d'expliquer clairement ce qu'il dégage... :grat:
Je confirme Le Dieu Vagabond, on reparle dés que tu l'auras sorti de ta WL. :angel:
Je comprends parce que GiedRé déjà, ça passe ou ça casse. :ptdr:
Mais en ce qui concerne La boite de petits pois, pourtant ce n'est pas du GiedRé dans la forme ni dans le fond. Au contraire ça donne une autre vision du personnage.
L’illustration peut ne pas accroché, j'avoue que c'est un des éléments qui m'a fait hésiter au début. Mais ce trait "enfantin" a son utilité par rapport au sujet et au ton donné vis-à-vis de celui-ci.
Je te souhaite une bonne fin de semaine à toi aussi, à bientôt ! ;)
Saloute lamelle21,
Un chouia de mieux en effet. On prend les vagues qui viennent et on tente de surfer dessus plutôt que de les subir, on fait au mieux.
Que ce soit avec le bilan annuel ou autre, il faut essayer de se faire plaisir. C'est important.
Pour King, disons que quand je vois ce que ça donne chez moi : 25 sur la totalité de ses écrits, c'est déjà une "belle" proportion mine de rien. :cool: Je n'aurais sans doute pas le temps d'en relire cette année (même si je voudrais bien essayer) mais l'an prochain j'en relirai 2-3 d'un coup, ça rattrapera le retard. :D
8 fois plus que toi? Combien en as-tu lu? 3 ou 4?
On apprends peu à peu à se connaître et on affine ses défis et ses exigences selon notre personnalité.
Pour le Cercle de lecture, on gère toujours l'animation la bibliothécaire avec qui nous avons initier le Cercle et moi. Les gens ne sont pas demandeurs que ça tourne. :chaispas:
Notre-Dame des loups étant dans ma liste des 60 livres, il ne devrait plus tarder...
D'accord, pour la LC c'est noté. On en reparle prochainement quand le prix Horizon sera derrière moi. Ce sera déjà plus facile à ce moment-là. :goutte:
Bonne continuation dans tes lectures également et à dimanche je suppose. :angel: -
#1792 17 Mars 2022 19:32:16
Tout le monde me parle d'Arcane, faudrait vraiment que je lui donne sa chance un de ces quatre...
(je m'insère dans une conversation qui me concernait pas vraiment maaaaais, je suis intéressée pour cette LC sur Notre-Dame des Loups ! Le livre est sur ma liseuse, prêt à être lu mais à plusieurs ce sera forcément plus intéressant !) -
#1793 18 Mars 2022 11:32:08
✉ Le courrier ✉
@Mange-Nuage : Je pense qu'il y a eu mélange de 2 infos. :D @lamelle21 a déjà lu Notre-Dame des Loups et de mon côté, je voudrais le lire cette année en effet. Et nous avons une LC de prévu mais sur L’Âme du mal, de Maxime Chattam.
Du coup, une LC Notre-Dame des Loups, je dis pourquoi pas mais pas trop vite alors car le mois qui vient est archi-complet. Ça dépend donc de quand tu souhaites le lire.Parce qu’il n’y a pas toujours grand-chose à dire…
♫ Souris puisque c'est grave♫
Pendant longtemps, j’ai laissé En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut de côté car on le voyait un peu trop à mon goût. Mais lorsque le film est sorti il fallait que je le lise avant d’aller le voir.
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C'est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l'appartement. C'est elle qui n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
Une lecture que je redoutais un peu je pense.
Pourtant le regard du fils, avec la naïveté de son âge, qui décrit son quotidien très atypique, pour ne pas dire décalé et fou par moment, apporte une touche de fantaisie supplémentaire aux événements décrits. Ces yeux de l’enfance sont loin de certaines réalités, ignorant de la majeure partie des tracas conséquents de certaines attitudes et habitudes parentales. Cette innocence donne un souffle presque féérique au vécu du quotidien, non pas que ce soit imaginaire car le fils n’invente rien mais il ne peut en raconte que ce que lui en perçoit, c’est-à-dire les bons côtés.
Et ça, ça donne une teinte positivement dynamique au récit, même lorsqu’il ne nous parle « que » du quotidien. Du coup, c’est une lecture qui dans sa première moitié est légère et enivrante.
Puis des parts de textes en italique – paragraphes puis chapitres – viennent s’ajoute avec une autre teinte légèrement plus soucieuse, plus réaliste : c’est le père qui vient ajouter son point de vue et c’est alors que certaines facettes cachées de ce style de vie fantaisiste apparaissent alors petit à petit en pleine lumière. C’est une part de l’innocente qui va commencer à s’émietter pour nous.
La suite sera alors sans grande surprise pour le lectorat. Mais c’est trop tard, le mal est fait : nous nous sommes attachés à cette petite famille de trois et leur grain de folie qui les suit jusqu’au bout.
Malgré tout ce qu’on sent venir à l’horizon, on n’aura de cesse de vouloir laisser le disque tourner jusqu’au bout, en douceur et avec le sourire.En une phrase plutôt qu’en cent
<image> Depuis que je l’ai découvert avec son premier ouvrage poétique, Je, d'un accident ou d'amour, je suis attentivement les sorties livresques de Loïc Demey.
Même si le fait qu’il soit professeur d'Education Physique et Sportive dans un collège lorrain a de quoi surprendre (merci les a priori), chaque livre qu’il sort est un joli défi littéraire à sa façon.
Le premier n’utilisait pas de verbes et remplaçait ces derniers par des noms communs.
Le second nous inventait l’histoire cachée derrière le poème « le Dormeur du Val ».
Du coup, j’étais curieux de savoir à quel défi il s’était frotté pour le troisième et j’ai donc sauté sur Aux amours de Loïc Demey.
Celui-ci pourrait se résumer en une seule phrase :
Un homme attend une femme qui ne vient pas et donc se lance à sa poursuite en empruntant le chemin des rêveries.
Tout comme celui-ci se raconte en une seule phrase. La voici la nouvelle prouesse technique de Loïc Demey : un livre de près de 100 pages qui ne contient qu’une seule et unique phrase
Une belle prouesse, cela ne fait aucun doute.
Mais la conséquence est que la lecture m’a semblé malheureusement très difficile à tenir et à suivre : Comment interrompre une phrase ? Où l’interrompre lorsqu’on met sa lecture en arrêt ? Où « reprendre » pour continuer à suivre le fil des rêveries ? Comment faire lorsqu’on perd le fil ne serait-ce qu’un instant ? Comment rester concentré sur 100 pages lorsqu’on ne sait plus tout à fait d’où on est parti et en ignorant complètement l’objectif et la destination du voyage ? ...
En d’autres mots, c’est encore une fois une belle prouesse d’écriture indéniablement. Mais celle-ci, par sa forme, reste plus difficile à suivre et moins digeste en matière de lecture pure et simple...La puissance de la rencontre
<image> Les lectures pour le prix Horizon continuent. Je n’ai pas parlé de la seconde car je ne vois pas trop ce que j’aurais pu en dire même si elle était bien mieux que la première, sans la moindre hésitation.
Mais la troisième fut plus marquante avec Les narcisses blancs de Sylvie Wojcik.
Jeanne et Gaëlle se rencontrent par hasard, un soir d’orage et de tempête, dans un gîte d’étape sur les sentiers de Compostelle. Spontanément, elles prennent la route ensemble. Très vite, elles quitteront ce chemin de randonnée bien tracé pour un autre chemin, au cœur de l’Aubrac, de ses pâturages et de ses champs de narcisses.
Vous l’aurez compris, c’est l’histoire de deux personnalités extrêmement différentes qui se rencontrent. Ce livre ne nous parlera que de cette rencontre et de ce bout de chemin fait ensemble.
Non, ce n’est pas une histoire originale je vous l’accorde. Mais l’originalité fait-elle tout ?
Je préfèrerai toujours un livre qui me raconte bien ‘’l’ordinaire’’ qu’un livre qui me raconte mal ‘’l’extraordinaire’’. Or, ce livre ne va nous parler que de Jeanne et Gaëlle, de leur rencontre, de leur différences, de leurs attaches et leurs non-dits, de leurs histoires, de leurs passés, de leurs combats, de leurs raison de vivre.
Deux humains qui se rencontrent oui ça peut sembler banal mais quand c’est raconté avec cette puissance, cette force et cette humanité, l’émotion ne se cherche pas, elle vous saisit au cœur et selon votre sensibilité, il est possible que les larmes ne soient pas si loin que ça.
Je me suis retrouvé avec, dans les mains, un livre qui est parvenu en 100 pages à m’apporter ce que bien des livres de plus de 300, 400, 500 voire 800 pages échouent à me donner : la puissance émotionnelle de l’instant vécu, la chaleur humaine rendue par des personnages de papier et la folle sensation de l’expérience commune.
C’est bien simple, je me suis tellement attaché à Jeanne et Gaëlle que je les aurais suivies jusqu’au bout du monde sur les 800 pages suivantes si elles avaient existé... Vouloir suivre des personnages plus loin que leur parcours de papier, si ça ce n’est pas une pleine réussite d’attachements, je ne sais pas ce que c’est.
Autant de force et de vie en si peu de pages, je n’aurai qu’un mot : Bravo.Entre paysages et légendes
<image> J’avais été agréablement surpris et charmé par ma lecture de Les grands espaces. Du coup lorsque je suis tombé sur le nouvel album de Catherine Meurisse, La jeune femme et la mer je n’ai pas hésité (surtout lorsque j’ai eu contemplé le contenu qui confirmait mes espérances).
Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. », Nami la jeune femme de l'auberge thermale et un tanuki effronté.
Je n’aurai pas grand-chose à dire de ce livre si ce n’est qu’il m’a ravi autant que Les grands espaces. Toujours la beauté des grands paysages avec ce trait de dessin en apparence simple et pourtant immersif.
Dans ces décors, c’est un mélange de quête initiatique, des légendes nippones et de réflexions sur la Nature et la relation que l’Humain entretient avec elle.
Une lecture qui s’apprécie, se contemple, se réfléchit et se relit.
Bref une petite perle.Dernière modification par Aealo (18 Mars 2022 16:55:00)
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#1794 22 Mars 2022 17:14:36
Hello !
Mouais, je ne suis quand même pas convaincue par les petits flageolets. XD
Contente de lire que tu apprécies Watership Down, (je me rends compte que j'ai du lire ça ailleurs que sur ton suivi mais je ne sais plus où...) ça avait été un gros coup de cœur pour moi ! :heart:
Et à chaque fois que je le vois passer quelque part je me dis qu'il faut que je le relise et... j'ai pas le teeeemps... je dois d'abord vider ma PAL pour ça. :'S
Ah j'aime bien ta rubrique culturelle !
J'avais bien aimé le premier album de Zeal & Ardor, beaucoup moins le second du coup je n'ai pas encore écouté celui-ci. :grat:
Je garde moi aussi un bon (et brumeux, il faut le dire) souvenir de En attendant Bojangles.
Je ne suis pas sûre d'avoir compris ton avis à propos de Aux amours. J'ai même rien pigé. Il n'y a qu'une seule phrase dans le bouquin ? :grat:
Une seule phrase par page ? Ce qui me parait bien plus plausible. XD
Je ne connais pas tes autres lectures mais je note La jeune femme et la mer. :)
Sinon j'espère que tu vas bien, je te souhaite une agréable semaine ! :) -
#1795 22 Mars 2022 22:33:37
Je te réponds un peu plus tard ;)Danza con el amor y la muerte
Il n'a rien compris, il ne voit pas, Frida ne peint pas ses rêves, ni son inconscient, elle peint une nécessité intérieure. La vérité du désarroi.
<image> Il y a parfois des livres comme ça qui vous attirent. Vous ne connaissez strictement rien au sujet, vous ne connaissez absolument pas l’auteur/rice mais ils vous attirent.
Certes la couverture et/ou le titre peuvent aider mais, parfois, ça dépasse cette simple curiosité qui titille. Avec certains livre, c’est bien plus que ça, c’est une d’avidité qui vous harponne littéralement.
Avec moi, Rien n'est noir de Claire Berest a été de ceux-là.
Les premiers pas vers la scène :
"À force de vouloir m'abriter en toi, j'ai perdu de vue que c'était toi, l'orage. Que c'est de toi que j'aurais dû vouloir m'abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? Et tout ça n'est pas triste, mi amor, parce que rien n'est noir, absolument rien".
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d'inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes.
Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint. Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.
J’ai démarré en sachant que je partais d’une toile blanche concernant son sujet central : Frida Kalho.
J’en suis à présent à ma troisième tentative pour trouver les mots (après le BC et le CdL) afin de parler de ce roman biographique.
A nouveau, j’essaie et je n’ai toujours pas la sensation de parvenir à trouver les mots justes.Tu ne remarques pas qu'on décide un jour la couleur dominante d'une personne et qu'après on ne se remet plus en question ou alors très difficilement ?
Quand on n’a pas les mots ou les moyen d’exprimer ce qu’on souhaite exprimer, extérioriser, extraire, arracher, on n’a pas le choix : il faut les prendre tels que ça sort. Lorsqu’on n’a pas le choix de la forme, il faut prendre les choses telles qu’on peut le sortir, et peu importe que cette forme soit brute, crue ou incomprise. Seul compte sa pleine expression.
C’est ce lien que Frida Kalho va entretenir avec sa douleur durant toute sa vie. Certains tenteront de lui coller des étiquettes à propos de son art. Mais celui n’est que l’expression de la douleur qui la suivra presque toute sa vie. Une expression rude utilisant des images brutales pour mettre à jour ce que Frida voit lorsqu’elle regarde à l’intérieur. A l’intérieur d’elle-même.Quand on a mal partout, on n’a mal nulle part. Ça se neutralise. Les élancements aigus , coups de couteau , de fouet, d’aiguille, sourds, traîtres, fourmillants , s’entremêlent et s’annulent . Son dos , son cou, ses orteils, un pied , une jambe , son sexe .Tout a mal.
Tout crie.
Chaque morceau d’elle réclame d’être considéré en priorité dans la souffrance, comme une portée d’enfants égocentriques piaille à qui mieux mieux pour voler l’attention de la mère.
Pourtant il n’y a pas de misère exprimée ici. Frida Kalho est une passionnée. Elle jure comme un charretier, elle aime la fête, la danse, la boisson, l’amour. Mais ce ne sont pas ces choses qui en font une vie facile pour autant...
Un accident, un amour passionnel compliqué, un manque de reconnaissance, un douleur omniprésente...
Mais elle vit.
<image>
La plume de Claire Berest nous emmène dans ces ivresses de vie, ces envies de revanches avec une facilité déconcertante. Je ne connaissais, pour ainsi dire, rien à ce sujet. Pourtant il ne m’a fallu que quelques pages pour être embarqué dans cette histoire atypique comme une danse avec ce personnage iconique et haut en couleur ! J’étais à la fin du livre que je n’avais rien vu, ne me restait que cette sensation de tournis enivré.Frida est fascinée par le décalage qui s’opère entre la première fois que l’on voit quelqu’un et la perception que l’on en a quand il nous est devenu familier. L’écart est fantastique. Jamais on ne verra à nouveau cette personne comme la première fois, c’est terminé, c’est évanoui.
A présent, de mon côté, je suis toujours en recherche de mes mots. Pourtant mon envie d’en parler reste, une envie de parvenir à en parler avec justesse. Une envie qui reste brûlante. Comme le fut cette lecture.
Parce que s’il y a bien une image que je garde du cœur de ce livre : c’est bien celle du feu.
Tout semble acéré et véhément dans ce livre.
En effet, Frida Kahlo brûle. Brûle d’amour, brûle du besoin d’expression, brûle de passion (Diego Rivera le fait presque autant à sa façon), brûle de douleur, brûle d’injustice.
Frida se consomme de vie et d’amour autant qu’elle joue avec le pinceau et la mort.
Il n’y a qu’une seule façon de vivre selon Frida : intensément !
Son vécu ne pourra que lui donner raison.Quelle différence entre l’amitié et l’amour ? Il faut dire je t’aime quand on a le temps. Après on oublie, après on part, après on meurt.
Après une telle danse en compagnie d’un personnage aussi invraisemblable, je n’ai qu’une envie : en savoir plus... -
#1796 23 Mars 2022 13:04:45
Marvelittérature
Première leçon : à Santa Mondega, quand quelqu'un tient des propos un peu délirants, il y a fort à parier que c'est vrai.
Y a plus de 10 ans de ça, qu’est-ce qu’on en a pas entendu parler ! Comme ça, sorti de nulle part, tout le monde parle de ce livre, de cette saga d’un auteur apparemment anonyme. Une saga que toutes les maisons d’édition auraient refusée d’après la légende...
Mais malgré tous ces refus – incroyable ! – c’est le succès !
En d’autres mots, Bourbon kid, tome 1 : Le Livre sans nom est une très belle réussite de storytelling marketing lorsqu’il sort chez nous en 2010...
Sans titre mais pas sans quatrième de couverture :
Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d'arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d'œil à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock'n'roll et le plus jubilatoire de l'année !
Comme d’habitude, j’ai attaqué cette lecture en ne relisant rien à son propos mais surtout je n’avais plus la moindre idée de ce que ça racontait.
Le début fut plutôt efficace, l’ambiance de ce Tapioca est celle du chalet dans « Les Huit salopards », il a tout d’un bar malfamé à la manière d’un Titty Twister (cette comparaison que je fait n’est pas un hasard), juste ce qu’il faut de « survitaminé » pour que ce soit cool et que le recette me plaise !Sanchez avait horreur que des inconnus entrent dans son bar. En fait, il détestait également les habitués, mais il les accueillait tout simplement parce qu'il avait peur d'eux. Éconduire un habitué, ce serait signer son propre arrêt de mort. Les criminels qui fréquentaient le Tapioca étaient toujours à l'affût de la moindre occasion d'y prouver ce qu'ils valaient, parce que c'était le plus sûr moyen d'acquérir une renommée, jusqu'au sommet de la hiérarchie du monde du crime.
Le Tapioca était un bar qui avait vraiment du caractère. Ses murs étaient jaunes, et pas d'un jaune agréable : plutôt un jaunâtre de fumée de cigarette. Rien d'étonnant à cela : l'une des nombreuses règles tacites du Tapioca était l'obligation, pour l'ensemble de la clientèle, de fumer. Cigares, pipes, cigarettes, joints, narguilés, cigarillos, bangs, tout était autorisé, excepté ne pas fumer. Ne pas fumer était tout à fait inacceptable. Le fait de ne pas boire de l'alcool était aussi considéré comme un péché, mais le plus grand des péchés, c'était d'être un inconnu dans ses lieux. Dans ce bar, personne n'aimait les inconnus. Les inconnus n'apportaient que des problèmes. On ne pouvait pas se fier à eux.
Aussi, lorsqu'un homme, vêtu d'une longue cape, capuche rabattue sur la tête, entra et s'assit sur un tabouret de bois au bar, Sanchez eut la certitude qu'il ne ressortirait pas en un seul morceau.
La vingtaine d'habitués attablés cessèrent leur conversation et toisèrent longuement l'homme encapuchonné assis au bar. Sanchez remarqua qu'ils s'étaient également arrêtés de boire. C'était mauvais signe. S'il y avait eu une musique d'ambiance, elle se serait sûrement interrompue dès l'entrée de l'inconnu. Le seul son audible était à présent le bourdonnement continuel du gros ventilateur fixé au plafond.J’ai donc continué ma lecture en ayant la sensation de lire du « Quentin Tarantino » avec ce qu’il peut avoir de « survolté » parfois.
Mais petit à petit, de plus en plus d’éléments dénotent par rapport à cette sensation de début qui me plaisait pourtant beaucoup. Et ça n’est pas aller en s’améliorant...
Dés les premières pages de cette lecture, je n’ai pas arrêté de penser « ciné », comme si ce livre avait, dans ce qu’il raconte, bien plus le potentiel et les codes d’un film que réellement d’un roman... Mais je ne parvenais pas vraiment à savoir pourquoi cette idée me trottait en tête.
A présent, c’est beaucoup plus clair. Nous avons ici quelque chose qui se rapproche plus d’un scénario pour série à la truelle que vraiment une structure « appréciable » de roman.
<image>
Je pense qu’on tient là l’équivalent du film hollywoodien à la manière « blockbuster ». Mais pas n’importe lesquels ! Non ! On a là, un de ces films qui errent comme perdu, un de ceux qui agonisent en ne comprenant pas vraiment ce qu’ils font là. Le genre de ceux qui souffrent du syndrome dit « de Marvel » : du divertissement, juste du divertissement. Ou devrais-je dire QUE du divertissement. En effet, il ne faudrait surtout pas chercher à approfondir quoi que ce soit.
Quand ça se limite à ça, ce n’est pas un problème, je dirais même que c’est acceptable et peut même être appréciable. Mais que dire de ceux qui poussent plus loin en se disant que prendre le « consommateur » pour un truc un peu niais ? Ce n’est pas grave, il ne s’en rendra même pas compte. Du coup, ça ne sert à rien d’y mettre la moindre réflexion, surtout restons superflu, surtout restons en surface !"Mon Dieu, quel bordel ! lâcha Jensen en retrouvant son aplomp. Un autre Elvis assassiné ? Merde, on dirait que plus personne n'a le moindre respect pour le King, de nos jours"
Ainsi déconnecte ton cerveau ou comme on dit « pose ton cerveau à côté de toi » car tu n’en auras pas besoin, il ne faudrait surtout pas que le divertissement soit intelligent ! Malheureux ! N’en demandons pas trop au lecteur.
Mais surtout (surtout !) ça permet à la plume de ne pas se prendre la tête pour expliquer les choses !
Ça lui permet de faire le forcing pour placer toute sorte de personnages et créatures fantastiques « trop cools » (vampire, loup-garou, super-tueurs, moines « shaolines »...) juste pour que ça paraisse cool.
Ça lui permet de résoudre des problèmes aussi facilement qu'on soupire. Vive les deux ex machina : dés que y a besoin de qqch ça arrive. On ne sait plus quoi faire pour avancer, oh mais alors sortons des créatures dont on n’a encore jamais parlé jusque là et dont les indices semés pour deviner leur présence dans ce livre étaient aussi nombreuses que les couleurs sur sa couverture.
Ça lui permet de faire des placements de références (qui se veulent cools aussi je suppose ?) mais ça a beau faire de la référence, lorsqu’on n’a même pas le respect (vis-à-vis du lectorat) de tenter d’utiliser un tant soit peu de subtilité, ça donne des placements lourdauds la plupart du temps.
Pardon ? subtiquoi ?J'ai vu des tas de corps semblables à celui-là, et je vous dirai ceci à titre gracieux, inspecteur: ce n'est pas l'œuvre du Bourbon Kid. Votre partenaire, Somers, vous dira que c'est signé de sa main, mais s'il le pouvait, il mettrait l'assassinat de Kennedy sur le dos du Kid.
Vous l’aurez compris cette sensation de lire du « Quentin Tarantino » est partie bien loin, bien vite...
J’ai cru que c’était de la « série B en overdose » mais je me rends compte que c’est de la série Z.
Alors à moins d’aimer cette fameuse série Z ou encore de le lire au 36ème degré, comme on regarde certains films pour se moquer de leur côté kitsch pour ne pas dire carrément le « too much » de ceux-ci, je ne vois pas ce qu’on peut trouver à ce livre...
Alors oui, comme dans n'importe quel divertissement on a bien l'une ou l'autre réplique qui tue, un ou deux éléments qui font sourire mais ce n'est pas suffisant....
Du divertissement certes mais pas comme ça...Une vraie voyante?
Non, plus nulle que tout. Même si elle se réveillait au lit avec le Père Noël, elle serait incapable de vous dire quel jour on est.
C’est bien simple, j‘aurais reçu ça en bossant en maison d’édition, moi non plus je ne serais pas parvenu à prendre cette « proposition » au sérieux. Je suis certain que moi aussi je l’aurais rejetée... Par contre, c’est un scénario qui aurait de quoi donner un mettre en euphorie des scénaristes en panne d’inspiration.
Quand je repense à tout ce que j’ai pu lire d’élogieux à son propos lors de sa sortie, j’ai envie de citer Lucio Bukoswski : « Les faiseurs d’illusions sortent des lapins morts de leur chapeau. ».
Je vous laisse, je vais me refaire « Une nuit en enfer ».Dernière modification par Aealo (24 Mars 2022 12:12:48)
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#1797 23 Mars 2022 13:24:10
Re bonjour !
Ah ben dis-donc ! Quel avis !
Ben moi j'avais bien aimé. =D
Je comprends tes arguments ceci dit. Perso, on me l'avait vendu à l'époque (enfin, ma mère me l'avait vendu) comme étant un livre sans prise de tête et totalement absurde.
Du coup je n'en attendais rien d'autre que ça. Je n'ai pas eu cette impression d'avoir été prise pour une babache (je résumé exagérément tes propos), j'avais juste passé un moment de lecture rigolo et je me suis laissée embarquée. Il y a également ce fait incontestable que quand je lis du policier (même si je ne suis pas sûre que l'on puisse qualifier ce roman de policier), je n'investigue pas moi-même. Je ne vais pas analyser le récit et du coup je ne vais pas capter les couacs éventuels. Je me laisse porter quoi.
Du coup ouep, c'est peut-être un procédé d'écriture un peu facile mais ça ne m'a pas dérangé.
Je ne sais pas tiens, ce que j'en penserais en le relisant maintenant (ça fait à peu près dix ans du coup, rendez-moi ma jeunesse :'S), si j'apprécierais autant.
J'ai lu les autres tomes par la suite et j'avoue qu'à part un ou deux qui sortent du lot, on a quand même l'impression de lire toujours le même bouquin donc j'ai arrêté les frais (même pas parce que je les piquais à ma maman :D).
A bientôt ! :) -
#1798 31 Mars 2022 22:02:10
♫ Viens danser, Viens frôler la mort ♫
C’est une drôle de chose, le corps. Une enveloppe, qu’on idolâtre ou qu’on ravage, dans l’espoir que la vie y palpite un peu plus fort, ou seulement pour la beauté du geste. Un carcan dont on aspire à jaillir afin de devenir une émotion pure, libre comme le vent, sans attache. Qui n’a jamais rêvé d’être un oiseau ?
D’abord une couverture qui attire l’œil, une belle photo en noir et blanc et semble contenir une ambiance. Les yeux se déplacent de quelques centimètres vers le haut et découvrent un titre plutôt intriguant, un de ceux qui amènent des tas d’images en tête sans rien savoir de ce qu’il nomme. C’est alors au tour du poignet de pivoter sur lui-même pour accéder à l’arrière. Se présente alors le synopsis, plutôt étonnant par rapport à certaines images qui nous traverseraient l’esprit un instant plutôt.
Le tout m’intrigue fortement en ne sachant pas dans quoi je m’embarque car je n’avais jamais entendu parler de Les danseurs de l'aube de Marie Charrel.
Après vous être fait vos propres images, voici le synopsis en question :
EUROPE CENTRALE - ANNEES TRENTE. Après avoir fui la révolution russe, les jumeaux Sylvin et Maria Rubinstein se découvrent un talent fulgurant pour le flamenco. Très vite, Varsovie, Berlin et même New York sont à leurs pieds. Lorsque le Continent sombre dans la guerre, les danseurs sont séparés, et Maria disparaît. Pour venger sa sœur tant aimée, Sylvin ira jusqu'à se glisser dans la peau d'une femme.
Et c'est ainsi travesti qu'il s'engage dans la Résistance pour lutter contre les nazis. HAMBOURG - 2017. Lukas, jeune homme à l'identité trouble, rencontre la sulfureuse Iva sur la scène où Sylvin dansait autrefois. Fuyant leur passé, ils partent à leur tour en road-trip dans l'Europe interlope. Au fil des cabarets, leur flamenco incandescent et métissé enflamme les passions. Mais il suscite, aussi, la violence et l'intolérance.
Jusqu'à ce que Lukas commette l'irréparable pour protéger Iva... A près d'un siècle de distance, Marie Charrel retrace le destin d'artistes épris de liberté, rattrapés par la folie du monde. Mais prêts à se battre jusqu'au bout pour défendre qui ils sont.
Tout d’abord, j’ai pleine conscience que ce livre paraîtra peut-être « banal » à d’autres lecteurs/rices. Sans doute. Très probablement. Certainement même. A coup sur.
Mais personnellement, j’ai vécu un véritable voyage.
D’ailleurs, pour être complètement franc avec vous, moi-même je ne pourrais pas dire ce qui m’a charmé ainsi d’un bout à l’autre dans ce livre.
Vous parler du livre oui. D’identifier clairement ce qui m’a charmé, j’en suis incapable.Le secret d’une vie heureuse réside dans l’amour de soi, pas dans la haine de l’autre.
Serait-ce la plume ?
Il faut dire que ce ne sont pas les beaux passages qui manquent. En témoignent les extraits intégrés à cet avis. Il y a de ces passages où je me suis retrouvé à relire certains paragraphes ou certaines phrases.
Vous ne connaissez rien au flamenco ? Ca tombe bien moi non plus.
Mais le plus incroyables c’est que ça ne nous rend pas les images et les ressentis inaccessibles pour autant. Au contraire même. C’est étonnant de se dire qu’on parvient à être envahi par certaines images, certaines sensations alors qu’en apparence, on semble être les derniers à pouvoir comprendre quelque chose à ce sujet.Sa danse est celle d’une solitude hantée. Autour d’elle virevoltent des séraphins refusant de dévoiler leurs mystères au monde des hommes. Ses mouvements sont un défi à l’espace et au temps.
Serait-ce les temporalités ?
Alors oui on pourrait se dire « Et allez, encore un livre qui nous parle de guerre mondiale ! ». Ce n’est pas faux mais ce serait passer à côté de tout le reste.
En effet, Marie Charrel joue sur deux temporalités. Il y a en effet d’un côté les années 30 qui vont basculer dans la Seconde Guerre mondiale (désolé pour le spoiler :D) avec Sylvin et Maria Rubinstein et de l’autre, Lukas et Iva en 2017. Deux binômes vivant à 3/4 de siècle l’un de l’autre qui vont devoir fuir tout en ne souhaitant qu’une seule chose : le flamenco.
Vous l’aurez compris, il y a là un effet miroir. Pourtant, malgré certains points communs, leurs histoires seront différentes. Par rapport à ce qu’on voit la plupart du temps, ici le passage de l’une époque à l’autre ne se fait pas da vide en claquant des doigts. Il n’est pas gratuit : Lukas raconte à Iva la vie de Sylvin, qu’il révère, dans les moments difficiles pour leur changer les idées.
Ces changements d’époque nous permettent à nous aussi de ne nous évader par la même occasion.
Serait-ce les voyages ?
Lorsqu’on fuit, il n’est jamais prudent de rester longtemps au même endroit. Il est donc peu de lieu où nous nous éterniserons. Pourtant ça n’empêchera pas la plume de capter les charmes et les attraits des lieux en questions. De plus, certains de ces lieux nous les occuperons plus qu’une fois.
Un livre ou une traversée de l’Europe en de nombreux trajets et à plusieurs reprises. De la Hongrie à l’Espagne mais aussi la Pologne et l’Allemagne ou encore Paris. Un voyage à travers le temps donc mais aussi à travers l’espace également.
Autre évasion donc.Lui, Sylvin Rubinstein, ni juif, ni catholique, ni russe, ni polonais, a survécu à la révolution de 1917, au ghetto de Varsovie, à Krosno ; il survivra au bombardement de Berlin, il est immortel. Là, sur le toit de l' immeuble, il danse pour piétiner sa peur. Pour fêter la victoire. Il frappe furieusement le zinc, accélère, fouette la fumée des bras, il hurle, frappe encore comme un enfant fou. Berlin tombera mais lui tiendra encore debout, la vie pulse en lui comme jamais car Maria l' accompagne, Hannah, Rachel valsent avec lui sur le toit ; pour elles, il ne cessera jamais de danser.
Serait-ce l’ambiance ?
Quelle que soit l’époque, quel que soit le lieu, les sensations sont toujours là : le répit, l’urgence, la bienveillance, la guerre, la confiance, la prudence, le risque...
Peu importe le moment, on capte toujours très bien l’essence et la portée des lieux. Je me suis souvent senti envahi de ceux-ci, ce que ce soit la tension de la guerre à Varsovie ou l’euphorie d’un cabaret transformiste à Paris. Il n’est pas utile de partir dans de longues descriptions, parfois le cadre et les gens permettent de cerner toute l’atmosphère des endroits où se posent nos pas.
De plus, j’ai apprécié que ces ambiances se répondent par moment et s’opposent par d’autres.
Mais comment pourrait-il en être autrement avec des artistes ayant soif de liberté et d’expression de leur art dans un contexte de danger où la folie du monde qui les entoure semble vouloir les rattraper à tout pris.
Les vrais fous, ce ne sont pas les artistes, les vrais fous, ce sont les autres.Cette fille a le duende, constate Lukas, fasciné. Ce pouvoir à l'essence même du flamenco andalou, sur lequel personne n'est capable de mettre de mots ; cette mystique du corps plongeant dans les concrétions de l'existence, brûlant et douce, puisant dans la douleur pour créer le sublime car le duende ne s'épanouit que lorsque la vie rencontre la mort, à l'endroit précis où les deux entrent en lutte. (...) Le duende blesse et fait surgir la beauté des chairs, celles des saltimbanques, des poètes et des danseurs de flamenco.
Serait-ce les sujets ?
Vous commencez très certainement à avoir une idée de ceux-ci.
Il est question ici de flamenco, de danse, et par là d’Art au sens large ainsi que de la place qu’il occupe.
Ainsi que de liberté, de courage, de confiance, de souvenirs, d’expression de soi mais aussi d’identité, de se trouver soi-même.
Mais également de comment tout ceci peut s’entremêler dans une quête vers soi.
J’ai conscience que tout cela peut paraître diffus. Mais pourtant rien de philosophique là-dedans, l’autrice a réussi à parfaitement liés ces éléments ensemble pour donner un début de réponse. Mais ne tient qu’à vous de le lire sans vous poser ces questions.Peut-on vraiment connaître le cœur d'un homme ? L'endroit précis où naissent ses désirs. L'alcôve secrète où se forgent ses rêves. La source intime à l'origine de ses engagements, guidant sa conduite au quotidien. Ce pour quoi il est prêt à se battre et à mourir. La ligne qu'il dresse entre le bien et le mal.
Serait-ce les personnages ?
Que ce soit avec Sylvin et Maria Rubinstein ou avec Lukas et Iva (surtout !), j’avais envie de les suivre encore des pages et des pages.
Malgré les différences évidentes et les objectifs communs de ces 2 binômes, la plume leur donne une autre dimension à chacun de ces binômes avec chacun leurs spécificités.
Sans jamais céder à la facilité de l’utilisation des « bêtes » outils que sont la romance et la dispute, l’autrice a donné une force à ces duos qui va bien au-delà : un lien, celui du partage et de la passion, celui qui les tend vers cette recherche de liberté, vers cette recherche d’eux-mêmes.- Est-ce que je suis comme lui? Je veux dire...
- Double ? Nous le sommes tous,Lukas. Certaines personnes en font une force. D'autres préfèrent l'ignorer. L'important est d'être en paix avec cela: la complexité.Serait-ce l’émotion et l’intimité ?
Mais le plus beau cadeau qui nous est fait c’est j’ai eu la sensation...
d’être d’un côté comme de l’autre le troisième membre de ces binômes intimes chacun à leur façon,
de comprendre en quoi ils sont ainsi liés,
de comprendre pourquoi ils sont prêts à se battre jusqu'au bout pour défendre qui ils sont,
de ressentir leurs peurs du lendemain et leurs doutes qui vont jusqu’à l’identité,
de sentir le réconfort des histoires racontées,
d’avoir tout simplement cette possibilité de danser avec eux...
Alors dans ces conditions, pourquoi vouloir s’arrêter de danser ?Dernière modification par Aealo (01 Avril 2022 01:06:51)
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#1799 01 Avril 2022 11:52:19
La force du désespoir
Puisse Dieu te pardonner ce que je ne puis...
Parmi les films qui ont marqué mon adolescence, il y a eu l’histoire particulière de The Crow de 1994 avec Brandon Lee (ainsi que ceux qui l’ont suivi). J'ai longtemps cru que c'était un phénomène générationnel plus qu’autre chose mais je constate que le personnage semble avoir traversé les décennies jusqu'à nous.
Puis j’ai appris que ce film était tiré de The Crow de James O’Barr. J’ai immédiatement voulu ma le procurer pour le lire.
Mais que peut raconter la plume d’un corbeau pour ceux qui ne le connaissent pas ?
Une légende raconte que lorsqu'une personne meurt, son âme est guidée par un corbeau. Mais si cette âme n'est pas en paix, le corbeau la ramène alors sur terre afin qu'il puisse accomplir ce qui l'empêche de quitter définitivement ce monde.
Un couple est sauvagement assassiné par une bande de toxicos. L'âme de l'homme revient se venger.
Le comics est très immersif car il embarqué le lectorat immédiatement dans son univers. Tous les détails ne sont pas révélés de suite. Est révélé seulement ce qui permet de percevoir la noirceur, la violence et la crasse du milieu urbain dans lequel on débarque dés les premières pages.
Se présente à nous le genre de ville où il vaut mieux de pas trainer tard le soir, le milieu bétonné où la violence est le seul langage et les armes sont ses mots.
De suite, tout est clair ; bienvenue dans un lieu où la beauté et l’amour n’ont guère leur place ou alors c’est à leurs risques et périls.
Pourtant c'est des coins sombres de ces quartiers que sort un homme maquillé de blanc et noir mais celui-ci ne s'attaque pas à n'importe qui, il semble ne cibler que certains de ces truands.La nuit descend sur la ville. On dirait une prostituée qui se met à genoux. Les immeubles ressemblent à des seringues usagées. Le mal emporte tout sur son passage et les seuls survivants sont des âmes perdues.
D’amblée, avant même le moindre mot lisible dans les cases, le lecteur ne peut qu’être saisi par le genre graphique mais encore plus par le choix du noir et blanc. Il faut dire qu’esthétiquement parlant ce choix graphique est superbe.
Mais le mot qui me semble le plus approprié pour parler du rendu visuel de ces dessins en noir et blanc est : la puissance.
Mais cette prise de position colorimétrique est d’autant plus belle et ingénieuse qu’elle permet de montrer le sang sans que jamais le rouge ne puisse éclabousser les yeux du lectorat. Une belle manière de laisser la place à la violence sans en donner les couleurs.Je connais le mal jusqu'au seuil moléculaire. Le moindre de mes atomes peut réciter l'alphabet de la peur.
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Lorsque le noir et blanc nous a bluffé et que l’ambiance nous a saisis par la place qu’occupe la violence dans cet univers, ce sera au tour de l’émotion de s’invité dans cette lecture.
Sur ce point, je ne raconterai pas plus pour ne rien divulgâcher, mais l’histoire du Corbeau nous est contée plus le pincement au cœur tournera en colère.
Plus les pièces se dessinent, plus les actes du bras vengeur prennent un sens.
Quelques soient les émotions qui se présenteront, elles ne vous lâcheront plus.Tu te rappelles quand je t'ai dit : "Pour toujours" ?
Tu m'as répondu : "Seulement?"Mine de rien, je pense qu’il faudrait que je revoie ce film car j’ai énormément de souvenir de son ambiance, de son histoire et de son personnage mais de peu d’autres choses pour le reste.
Par exemple, je n’ai pas souvenir de certaines scènes qui se sont révélées plus thrashs dans mon souvenir du film. Alors, attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, lorsque je parle de violence dans ce comics, il n’est pas questions de torture et de boyaux mais seulement de rendre coup pour coup et balle pour balle.Tout ce qui lui reste, c'est la souffrance.
La souffrance et la haine.
Oui, la haine.
Mais pas la peur. La peur, c'est pour l'ennemi.
La peur et les balles de revolver.Malgré tout ça, ce comics est une histoire très touchante d’amour perdu.
Parce que cette histoire reste avant tout celle d’un deuil. Certes, il y a celui de son personnage principal. Mais surtout l’histoire derrière l’histoire. En effet, ce comics est la seule façon que James O’Barr ait trouvé pour faire lui-même le deuil de sa petite amie, morte dans un accident de voiture avec un conducteur ivre.
A travers la colère et le désespoir de The Crow c’est surtout une part de la colère et du désespoir de son auteur qui nous atteint par cette question : Jusqu’où peut-on aller par amour lorsqu’on n’a plus rien à perdre ?
Pour le Crow, c’est simple :
La pitié a eu sa chance.
Elle ne l'a pas saisie.
Alors cette fois, elle passera son tour.Dernière modification par Aealo (01 Avril 2022 11:59:16)
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#1800 05 Avril 2022 18:19:16
<image>Bonjour tout le monde,
Avant tout, j'espère que vous allez bien.
Voilà! Avec les deux dernières chroniques que j'ai sorties, je suis pour ainsi dire à jour dans mes avis!
En effet, j'avais décidé de ne plus parler de toutes mes lectures et il se trouve que de mes dernières lectures en dates, je n'ai envie de parler que Les maîtres enlumineurs, tome 1 mais j'ignore encore comment le faire. La rédaction est en cours. :angel:
Pour les autres lectures qui ont suivi, soit je n'ai pas grand chose à dire, soit ça ne vaut pas vraiment la peine.
A nouveau, ça ne veut pas dire qu'elles ont été mauvaises. Mais que rajouter à un Sorceleur si ce n'est que malgré que ça me plaise bien, je ne comprends toujours pas l'engouement fou autour de cette saga plutôt que d'autres. Ou encore, la lecture de Tiens-moi fort a beau être, je pense, le premier livre à m'avoir tirer des larmes, son écho en moi a été tellement personnelle que je ne sais pas ce que je pourrais vous en dire. :chaispas: D'autant que je souhaite écrire des avis pas des aveux, c'est un suivi pas une thérapie. :sifflote: Donc en ce qui concerne ce dernier, je verrai si l'élan (pas le caribou) me vient ou non.
LES PAGES TOURNÉES...
Il faut dire qu'il y en a eu quelques unes, de lectures, depuis la dernière fois mine de rien.
Tout d'abord j'ai terminé Point de fuite, le thriller policier sud-coréen, très psychologique, il s'est révélé bien plus glauque que je ne l'aurais cru. La narration et la scénarisation étant particulière, je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture mais ce fut légèrement dérangeant...
J'ai également lu le Sorceleur, tome 2 : L'épée de la providence. Le tome 1 m'avait laissé entre 2 eaux quant à la suite de cette saga. Ce tome était malgré tout un cran au dessus. Il sera grand temps que le tome 3 donne enfin quelque chose de suivi.
Concernant le Prix Horizon, j'ai enfin lu le dernier livre : Over the rainbow de Constance Joly. Celui ne m'a pas accroché, la faute à une narration décousue, donnant la sensation par moment d'être presque détachée.
Je me suis à nouveau attaqué au manga Fate Stay Night avec cette fois l'intention de la terminer. J'ai donc lu les tomes 1 à 4.
J'ai également lu Tiens-moi fort de Marie Frydman que je en susi jamais parvenu à trouver dans le commerce mais que @mapetiteetagere m'avait envoyé pour le swap du Père Noel secret il y a 2 ans. Il y a des livres auxquelles on s'attache dans nos Wishlist sans trop savoir pourquoi. Celui-ci c'était le cas mais à présent je sais pourquoi. Il a eu un écho en moi, cette sensation qu'il me parlait en partie de moi. Une lecture aussi marquante que troublante à titre personnel mais qui n'aura sans doute pas cet effet pour d'autres.
LIRE AU PRÉSENT
- Coraline de Neil Gaiman : Ca se lit tout seul, je ne tarderai pas à le terminer.
- L'autobiographie : à quoi sert ce bouton ? de Bruce Dickinson : De nouveau, ça n'avance pas malgré l’intérêt que j'ai pour le sujet.
- Les Garennes de Watership Down / Watership Down de Richard Adams : Cette LC fait avec @Catysprint se déroule à merveille! Elle sera d'ailleurs finie incessamment sous peu.
- Par le fer ou le poison de Juliette Benzoni : C'est le genre de lecture que ej compte faire en douceur. Une histoire à la fois.
- Les Livres de la terre fracturée, tome 1 : La Cinquième Saison de N. K. Jemisin : J'ai bien failli arrêter cette lecture... Entre le temps de compréhension de l'univers et cette tentative de narration originale (mais qui ne passe pas chez moi). A présent, je suis dedans même si j'ai encore du mal avec certaines choses.
- Les oiseaux du temps de Amal El-Mohtar et Max Gladstone : Ça y est, je l'ai enfin attaqué et le trouve déconcertant pour l'instant.
OUI J'EN PÀL LIS
J'ai serré la vis car je suis "en décalages" par rapport à ce que je m'étais fixé. Du coup, je suis heureux de n'avoir que ceci parmi les nouvelles acquisitions :
- Le chant de la vengeance de Megan Chance
- Là où les arbres rencontrent les étoiles de Glendy Vanderah
LE PROGRAMME! DEMANDEZ LE PROGRAMME!
Je ne les oublie toujours pas. Une LC "La peste" de Camus devrait même venir s'y ajouter.
Elles sont dans un coin de ma tête mais le mois d'avril est ultra chargé côté lecture. D'autant que je voudrais bien rattraper mon retard dans mon objectif des "60 livre à lire cette année".En cours - LC - Watership Down de Richard Adams avec @Catysprint
2022 - LC - Ravage, de René Barjavel avec @Takoubook
2022 - LC - L’Âme du mal, de Maxime Chattam avec @lamelle21<image>(POING CULTUREL)
Ça fait un petit temps que je ne me suis plus pris de grande claque ciné. De plus, assez peu de films me tente dans les salles en ce moment. Parmi ce que j'ai vu hors salle dernièrement, au mieux c'était du "sympa". Rien de très ouf.
Par contre, côté musique, en ce moment, je "découvre" des groupes et artistes que j'ai longtemps zappé tout en connaissance un morceau ça et là mais qui ne m'ont accroché que récemment comme Bury Tomorrow, de Chvrches (très belle découverte d'ailleurs!), de Kvelertak et de Woodkid (oui oui je sais , pas taper...).
Sinon toujours en musique mais plus récent, j'ai écouté le dernier album de Scorpions qui passe plutôt bien, en tout cas bien mieux que je ne le craignais! :angel: Dans le récent, j'ai écouté aussi le nouvel album de Fishbach, j'avais adoré son premier album. J'ai également écouté le dernier Stromae mais je ne sais toujours quoi en penser...Et vous, comment ça va?
Salut Melody Pond,
J'espère que tu vas bien.
Est-ce réellement un problème de flageolets ou bien est-ce du au fait que GiedRé n'est pas assez Metal pour toi? :D
J'aime beaucoup Watership Down mais ça me perturbe car depusi le début, j'ai la sensation d'une épée de Damoclès au dessus de la tête des lapins mais je suis presque arrivé au bout et toujours rien, je m'attendrais presque à un massacre en fin de livre... :'S
Tu l'as lu y a longtemps?
Si tu veux le relire, il faut alors que tu mettes ta PAL en pause, c'est le seul moyen...
Disons que cet album de Zeal & Ardor est moins "brut" que le premier mais est ce qu'il a fait de plus abouti jusqu'ici.
Et si tu apprécies, il faut surtout que tu vois ça en concert! ;)
Il va falloir que j'aille relire mon avis à propos de Aux amours alors... :grat:
Non je te le confirme, ce livre est une phrase qui s'étend sur l'intégralité du livre, c'est-à-dire 100 pages.
Donc il n'y a qu'une seule phrase dans le bouquin. Ce qui est admirable de prouesse technique comme je le disais mais difficilement appréciable à lire.
Si tu prends note de La jeune femme et la mer, tu peux te pencher sur son autre livre du genre, Les grands espaces. :-)
Je ne connaissais pas le terme "babache", c'est de quel coin de Belgique ce genre d'expression? :D
Sinon c'est clair qu'en matière de lecture détente le Livre sans nom doit passer à merveille. Mais je reconnais que malgré que j'apprécie l'absurde, je ne parviens pas à adhérer à des styles comme Le Guide Galactique ou celui-ci. Parce que je en compte plus le nombre de fois j'ai songé à H2G2 en lisant ce livre-ci.
J'hésitais déjà très fort et commentaire m'a confirmé que je pouvais bazarder les 3 autres tomes que j'avais en PAL (tant qu'à être en mode "tribunal de PAL" autant balancer :D)
Et puis, nous ne sommes pas si vieux que ça! :D
Je te souhaite une agréable semaine également, :-)Dernière modification par Aealo (09 Avril 2022 10:26:49)
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