IkiroBenoît-Marie Lecoin

J'ai aimé le début du roman : le personnage de Ikiro, sa grand-mère, sa ville.
J'ai aimé que le récit prenne la route du merveilleux : le chat qui parle, les tamagos.
J'ai aimé l'amour de Ikiro pour Midori.
J'ai aimé le leitmotiv de la montre qui ne fonctionne plus posée sur la table de nuit chaque soir.
Mais l'auteur m'a perdu quand il passe du "il" au "je".

J'ai bien aimé ce livre assez court en soit, l'écriture Japonisante est bien utilisée. L'effet de magie et fantastique apporte une touche féerique au livre et à l'histoire d'amour assez forte ressentis par le jeune Ikiro, tellement forte qu'il en perd la tête...

J’ai été déçue par cette histoire. Je m’attendais à autre chose. L’écriture veut se faire passer pour un roman japonais mais n’en est pas un. Je n’ai pas trouvé l’âme de l’écriture japonaise. La contemplation, la douceur des mots, la poésie sont inexistantes. C’est dommage. La touché fantastique n’a pas assez relevé le niveau de l’écriture. Et Ikiro est pour moi, malsain dans cet amour.

Attirée par la couverture, ce ne fût pas le même enthousiasme durant ma lecture. L'amour éprouvé par le héros est un peu extrême et égoïste à mon goût, le soudain changement d'ambiance semblable à un film de Miyazaki est déstabilisant et je me suis mise à compter les pages restantes - ce qui n'est jamais bon signe. Une petite histoire qui sera vite oubliée.

Quelques pages seulement et des coquilles (?), des virgules placées n'importe où. Difficile d'accrocher, surtout avec une maison d'édition habituellement irréprochable