Je ne ferai une bonne épouse pour personneNadia Busato2029

Personne ne saura jamais ce qui traversa l’esprit d’Évelyn Francis Mc Hale, le 1er mai 1947 au matin, lorsqu’elle se jeta de la terrasse panoramique du 86 étage de l’empire State building avant de finir sa chute, la colonne vertébrale brisée, sur le toit de la limousine de temps diplomate des Nations unies garée 381 m plus bas. Un mot écrit de sa main, une note laconique, la requête de n’avoir ni funérailles ni sépulture : C’est tout ce qui reste de cette journée-là.
Les magazines qui rapporte de la mort de cette jeune femme de 23 ans ne nous disent rien d’elle, de ses pensées ou de son histoire, mais on fait de l’image de son cadavre encore chaud une icône destinée à lui survivre. Il y a, dans son passé, aucun signe de dépression ou d’abus, de violence ou de désespoir.
Pourquoi et à quel moment quelqu’un décide-t-il de se donner la mort ? Nous ne le saurons jamais.
Les pages qui suivent raconte le suicide des Fline, l’existence qu’elle a traversé est ce qu’ils ont croisé, avant et après sa mort, prématuré est contre nature. Cette existence, je l’ai en partie reconstituée (dans la mesure du possible) et en partie imaginer (beaucoup).