La rôtisserie de la reine Pédauque
Anatole France1959

Synopsis

Moyenne

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MOYEN

Jacques Ménétrier, le narrateur, est le fils de Léonard Ménétrier, rôtisseur, porteur de la bannière de la confrérie des rôtisseurs lors de la Saint-Laurent. Il « a été surnommé Jacques Tournebroche en raison des fonctions qu'il remplit dans la boutique de son père »1, rue Saint-Jacques à Paris. Parmi les clients de la maison, on compte une faune parisienne des plus étonnantes : le frère Ange, un capucin ivrogne ; une femme de chambre de mœurs légères ; M. d'Astarac, un gentilhomme gascon qui a un peu perdu la tête ; et l'abbé Jérôme Coignard, un docteur en philosophie d'esprit raffiné, mais trop sensible à la beauté des dames, ce qui l'a « mis en marge du clergé et réduit, pour vivre, aux pires expédients »1.

Jacques, quelque peu éveillé aux lettres par le frère Ange, le capucin débauché, remplace le chien Miraut dans sa mission de tourner la broche qui porte les volailles à rôtir. À la demande du père Ménétrier, l'abbé Coignard se voit offrir le gîte et le couvert s'il accepte de se charger de l'éducation de Jacques. L'abbé accepte, rebaptise son élève « le docte Jacobus Tournebroche » et lui enseigne plus avant le latin et le grec, mais également à une très étrange morale, cependant que la femme de chambre initie le jeune homme à l'amour.

Le maître et l'élève sont bientôt tous deux embauchés par M. d'Astarac, illuminé alchimiste à la recherche des Salamandres et des Sylphes par l'étude de textes antiques d'auteurs spagiriques. Le gentilhomme croit qu'une déesse a marqué le sort de Jacques et en déduit que le jeune homme est appelé aux plus hautes destinées. Un jour, une expérience alchimique tourne à la catastrophe et un incendie embrasse la maison. L'abbé Coignard et Jacques doivent prendre la fuite, puisqu'au même moment ils se trouvent compromis dans une histoire de mœurs : un ami, le jeune chevalier d'Anquetil, a enlevé Jahel, la nièce et maîtresse du Juif Mosaïde qui participait aux expériences alchimistes et qui croit maintenant Coignard et Tournebroche, responsables de tous ses malheurs.

En somme, les élucubrations de d'Astarac, la débauche de M. d'Anquetil et la vengeance de l'oncle de la belle Jahel auront raison du bonheur auquel se croyaient destinés le maître et l'élève, Jérôme et Jacques.

3 éditions pour ce livre

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1989 Editions Folio

Française Langue française | 308 pages

1968 Editions Le Livre de Poche

Française Langue française | 266 pages

1959 Editions Calmann-Lévy (France de toujours et d'aujourd'hui)

Française Langue française | 244 pages | Sortie : 1er novembre 1959 | ISBN : 0502417969

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1 commentaire

  • L'ivre de rêves Le 17 Décembre 2017 à 16:36
    Je suis totalement passée à côté... L'aspect burlesque/roman d'apprentissage picaresque ne m'a pas franchement emballée, et je ne suis pas parvenue à saisir les réflexions de l'auteur, faute de concentration peut-être, mais aussi faute de clarté dans le style lors des tirades de certains personnages. Une lecture très moyenne... A relire plus tard.

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