Victoria, un roman ébouriffant
Olivier Collet2024

Victoria, plus moderne que jamais ! 1837. Reine d'Angleterre à dix-neuf ans, Victoria hérite d'un trône branlant. Mais sa jeunesse et sa bonne volonté sont un atout. Le jour de son couronnement, c'est une foule immense qui l'acclame. L'Europe l'observe. Melbourne, le Premier ministre, se prend d'amitié pour elle. Et très vite elle imprime sa marque, se montrant curieuse de tout. Mais en quelques mois, les choses se gâtent. Alors qu'elle semblait enfin commencer à se libérer de l'emprise de sa mère, plusieurs affaires viennent ternir son quotidien... et son image auprès de ses sujets. C'est d'abord la mort d'une dame de compagnie que l'on croit enceinte suite à une relation illégitime, mais qui s'avérait en fait être gravement malade, ce que personne n'avait détecté. Puis la souveraine se retrouve au coeur des imbroglios politiques du moment. Les moments de bonheur reviennent quand elle fait la connaissance de son futur mari Albert, dont elle tombe follement amoureuse mais une première tentative d'assassinat lui rappelle qu'une frange de la population refuse de voir en elle celle qui guiderait la Nation vers les sommets. Prise de doutes, elle s'en remet à une voyante pour essayer de déceler des signes qui lui permettraient de conserver foi en l'avenir. Elle y parvient mais il y a toujours quelque chose ou quelqu'un qui vient lui gâcher les réjouissances. Notamment Henri, ce journaliste français, correspondant à Londres très bien informé, au courant des drames du Palais avant même les plus sournois des tabloïds anglais. Et cette manie qu'il a de faire des sondages sur la popularité de la reine, la façon dont elle devrait gérer tel ou tel aspect de sa vie a le don de l'horripiler ! Cherry on the cake, voilà qu'elle tombe enceinte, ce qui était sa grande hantise. Ce sera pourtant l'événement qui refera d'elle une reine adulée et lui permettra d'entrer dans l'Histoire comme « grand-mère de l'Europe ».