[ILLIMITE] Challenge 120 mots pour 120 livres

 
  • Helene G

    Casual lecteur

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    #711 06 Février 2021 17:07:29

    112 - de
    Les carnets de Cerise, tome 1 : Le zoo pétrifié :  Lien BBM

    Total 3/120
  • Lectures du Chatpitre

    Correctrice Bibliomania

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    #712 06 Février 2021 18:08:41

    Helene G a écrit

    112 - de
    Les carnets de Cerise, tome 1 : Le zoo pétrifié :  Lien BBM

    Total 3/120


    Les BD ne rentrent pas dans le challenge il me semble, non...?:grat:

  • Belial

    Parent d une bébé PAL

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    #713 07 Février 2021 00:25:50

    Nouveau mot :


    79 - mettre : Le Gentleman mis à nu (Noblesse Oblige 4) de Sally MacKenzie



    = 12/120

    Récap

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    7 - garde : Garde du cœur (Les Fantômes de Maiden Lane 8) - Elizabeth Hoyt
    9 - jardin : Ephémère (Le Dernier Jardin 1) - Lauren DeStefano
    36 - secret : Le Secret de l'Epouvanteur (L'Epouvanteur 3) - Joseph Delaney
    79 - mettre : Le Gentleman mis à nu (Noblesse Oblige 4) - Sally MacKenzie
    80 - avoir : La mort a ses raisons (Les nouvelles enquêtes d'Hercule Poirot 2) - Sophie Hannah
    87 - clair : Clair obscur - Lily Haime
    92 - noir : Le Cygne Noir (Incarceron 2) - Catherine Fisher
    105 - dans : Le Feu dans le Ciel (Les Chevaliers d'Emeraude 1) - Anne Robillard
    107 - pour : Coiffeur pour dames (Agatha Raisin 8) - M.C. Beaton
    112 - de : Le Destin de l'Assassin (Le Fou et l'Assassin 6) - Robin Hobb
    115 - et : Le Lion et la Colombe (Les Fantômes de Maiden Lane 9) - Elizabeth Hoyt
    119 - les : Sur les rives de l'Art (Le Fou et l'Assassin 5) - Robin Hobb

  • hiekashi

    Shinigami des fautes

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    #714 07 Février 2021 19:42:34

    Bonsoir !

    Voici une nouvelle lecture :

    Mot trouvé : retour (28)
    Titre du livre : Il est de retour
    Auteur : Timur Vermes
    Avis : J'ai bien cru que je n'en verrais jamais le bout ! Je peux vous dire que j'ai senti les 400 pages passer. En voyant qu'il était classé comme roman humoristique, je me disais que j'allais passer un bon moment lorsque je l'ai acheté mais je ne m'attendais pas à ça. C'est peut-être pour ça qu'il a passé autant de temps dans ma PAL aussi, une histoire de mauvais pressentiment... Alors oui, en voyant le héros du roman, on peut se douter que l'on va retrouver de l'humour noir mais, alors que c'est quelque chose qui me fait rire en général je l'avoue, je suis restée de marbre cette fois-ci. J'ai rigolé une ou deux fois pendant les premiers chapitres - et encore, j'ai plus souri - mais ça se limite à ça : une fois qu'il s'est habitué à la nouvelle Allemagne de l'année 2011, tout est fini. Je me suis retrouvée avec une histoire où on suit Hitler, qui se retrouve à devoir jouer son propre rôle à la télévision pendant la totalité du roman - et je peux vous dire que ses activités ne sont pas très diversifiées. Le tout ponctué avec un style lourdingue de la part de l'auteur, où il se sent nécessaire d'écrire la biographie du héros ainsi que tous les faits historiques de l'Allemagne et de ses pays voisins durant la première moitié des années 1900. Il y avait tellement de noms, d'événements, de dates et de lieux que je lisais en diagonale, sans vraiment comprendre. Franchement, je suis bien contente de l'avoir terminé et le peu dont je me souviens va vite être jeté aux oubliettes.
    Total : 24 / 120



    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    •  Papier (05) : La ménagerie de papier
    •  Nuit (10) : Mortelle est la nuit
    •  Balle (13) : Il suffit d'une balle : Mais tout s'explique...
    •  Chambre (14) : Harry Potter (tome 02) : Harry Potter et la chambre des secrets
    •  Fille (20) : La fille de la supérette
    •  Couleur (23) : Les annales du disque-monde (tome 01) : La huitième couleur
    •  Retour (28) : Il est de retour
    •  Guerre (33) : Dernier Noël de guerre
    •  Ecole (39) : Harry Potter (tome 01) : Harry Potter à l'école des sorciers
    •  Monde (42) : Le monde caché sous la forêt
    •  Homme (43) : L'homme qui rétrécit

    •  Mettre (79) : L'homme qui mit fin à l'Histoire

    •  Nouveau (85) : A l'ouest, rien de nouveau
    •  Bon (86) : Bonne élève
    •  Sale (94) : Mes voisins les Goolz (tome 01) : Sale nuit pour les terreurs
    •  Rouge (99) : Une étude en rouge

    •  J' (101) : Comment j'ai arrêté de manger des animaux
    •  Dans (105) : Dans l'œil du démon
    •  Pour (107) : Train d'enfer pour Ange rouge
    •  Premier (111) : Premier amour
    •  De (112) : Le visage de la peur
    •  Et (115) : 49 ans et demi...
    •  Nous (118) : Pourquoi pas nous ?
    •  Les (119) : Les mystères de Larispem (tome 03) : L'élixir ultime

  • BlueGrey

    Bibliophile

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    #715 07 Février 2021 20:08:37

    Bonsoir !  :)

    Je valide mon cinquième mot, "et", avec Et tu n'es pas revenu de Marceline Loridan-Ivens :

    <image>C'est un court texte, une centaine de pages, mais un texte d'une exceptionnelle intensité. C'est un texte écrit par l'une des rares survivantes des camps d'Auschwitz-Birkenau, Marceline Loridan-Ivens, née Rozenberg. Marceline, décédée en 2018, avait quinze ans quand elle fut déportée en avril 1944 (dans le même convoi que celui de Simone Veil). Soixante-dix ans après, elle publia donc ce petit livre-témoignage sous la forme d'une lettre adressée à son père, déporté en même temps qu'elle mais qui, lui, n'a pas survécu.
    C'est un livre qui raconte l'horreur des camps, c'est un texte qui raconte aussi la difficulté de l'après. C'est un récit de douleur et de colère, colère contre ce qui s'est passé alors, mais aussi colère contre le monde tel qu'il est aujourd’hui. C'est un livre poignant, contre l'oubli.

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    10 - nuit : L'intérieur de la nuit, Léonora Miano
    20 - fille : La fille du Cannibale, Rosa Montero
    70 - voir : On s’est déjà vu quelque part ?, Nuala O'Faolain
    92 - noir : Brasier noir, Greg Iles
    115 - et : Et tu n'es pas revenu, Marceline Loridan-Ivens

    Dernière modification par BlueGrey (10 Février 2021 20:57:49)

  • zofia

    Commis de lecture

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    #716 08 Février 2021 14:35:24

    Coucou !

    Cela fait longtemps que je n'avais pas fait une mise à jour, j'ajoute deux mots :

    - n° 101 je avec Je ne suis pas coupable d'Agatha Christie

    - n° 87 clair avec La passe-miroir tome 2 Les disparus du Clairdelune de Christelle Dabos

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    n° 113 en pour Un astronaute en Bohême de Jaroslav Kalfar
    n° 92 noir avec le titre Les larmes noires sur la terre de Sandrine Collette
    n° 6 madame -mrs pour La mort de Mrs Westaway de Ruth Ware
    n° 42 monde pour l'intégrale A la croisée des mondes, tome 3 Le miroir d'ambre de Philipp Pulman
    n° 119 - les avec Les naufragés hurleurs de Christian Carayon
    n° 77 - tuer avec Qui a tué Scarlett O'hara
    n° 19 - instant  avec L'instant présent de Guillaume Musso
    n° 43 - homme pour L'homme de Lewis de Peter May
    n° 10 - nuit avec Nuit de Bernard Minier
    n° 15 - fois avecIl était deux fois de Franck Thilliez
    n° 70 - voir avec Ceux qui voulaient voir la mer de Clarisse Sabard
    n° 104 - une avec Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre
    n° 105 - dans avec Des voix dans la nuit de Kevin Tondin
    n° 112 - de avec L'été de cristal de Philipp Kerr
    n° 103 qui avec [url=https://www.livraddict.com/biblio/livre/quelqu-un-pour-qui-trembler.html]Quelqu'un pour qui trembler de Gilles Legardinier


    Total 17/120

    Dernière modification par zofia (09 Août 2021 11:49:28)

  • Yuko en pages

    Cajoleur de couvertures

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    #717 09 Février 2021 17:06:29

    Bonjour, j'ajoute un nouveau mot :
    119 - les : Les graciées de Kiran Millwood Hargrave
    13/120
  • Ami_Bloit

    Apprenti Lecteur

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    #718 10 Février 2021 15:51:55

    Bonjour, j'ai ENFIN trouvé un mot qui correspond dans les livres que j'ai lu depuis mon inscription XD

    Titre : Cal de Ter, Tome 1 : Le rescapé de la Terre.

    Auteur : P.-J. Hérault.

    Mot : Autre - "de".

    Voilà, un petit mot pour commencer ^^.
    Je vous souhaite à tous une bonne journée !
  • Mariehabs

    Pèlerin des mots

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    #719 10 Février 2021 17:31:22

    Nouvelle lecture !

    106 - avec - Ivy Wilde, tome 1 : Quand fainéantise rime avec magie (Helen Harper)
    Avis:

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    J’ai beaucoup aimé. Une lecture légère comme il fait du bien de lire. En tant que paresseuse affirmée, le personnage d’Ivy m’a fait beaucoup rire avec ses commentaires qui te font dire Elle a vraiment dit ça?? Tu ne lis pas ce livre pour l’enquête ni pour t’émerger dans un univers ultra fantastique, mais bien pour passer un bon moment. J’ai bien hâte de voir la suite.


    Progression : 11/120
  • domi_troizarsouilles

    Dévaliseur de librairies

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    #720 10 Février 2021 22:58:29

    Bonsoir,

    Et voici quelques nouvelles lectures pour valider 3 mots supplémentaires:

    - 14 - chambre : L’énigme de la chambre 622, de Joël Dicker
    Mon avis :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Un roman policier mais pas que… On a là une enquête que la police n’a pu résoudre, rouverte par celui qui n’est jamais appelé autrement que « l’Écrivain » et qui, à la suite d’une vague déception amoureuse, au lieu de prendre des vacances comme il avait prévu et promis à son entourage, se retrouve à écrire un roman sur le mystère d’un meurtre qui a eu lieu quelque temps plus tôt au Palace de Verbier, là où il était sensé se délasser sans écrire pendant quelques jours…
    L’auteur (dont le rôle est clairement tenu par le fameux « Écrivain ») nous sert ici une histoire assez alambiquée, on se demande même parfois s’il y a vraiment un meurtrier ? Meurtrier que, soit dit en passant, j’avais identifié quelques pages avant la révélation, en ayant eu des doutes (mais que je n’osais étayer) bien avant, je n’en suis pas peu fière ! ;) En outre, pour mieux perdre le lecteur ou peut-être juste pour s’amuser, l’auteur a utilisé cette bonne vieille technique, apprise autrefois en atelier d’écriture de romans, qui consiste à mélanger tous les repères temporels (par exemple en découpant son plan d’écriture en languettes, que l’on mélange ensuite dans un chapeau ou autre récipient, puis on « tire » les languettes au hasard et ce tirage détermine l’ordre d’écriture, qui n’est donc plus chronologique !). En réalité, si on remet les choses dans l’ordre, il y a trois lignes temporelles principales : (i) tout ce qui s’est passé 15 ans auparavant, on pourrait dire la genèse de l’histoire, qui par petits bouts a provoqué tout ce qui devait suivre ; (ii) les quelques jours précédant le meurtre et le jour-J, avec comme repère supplémentaire le fait que tous ces passages-là sont datés ; et (iii) l’enquête même de l’Écrivain quelques années plus tard et ses résultats. Le tout est tressé, torsadé, tissé serré comme un tableau presque parfait mais voilé, dont il faut tirer les fils un par un avec grande délicatesse, pour remonter le fil de l’intrigue et trouver la clé de l’énigme ; sur un ton parfois presque journalistique, et de vagues tentatives d’humour pince-sans-rire, mais en tout cas ce n’est jamais noir / sanglant / ou flippant comme on aurait pu s’y attendre en voyant que ce livre est catégorisé en thriller.
    Pour faire vivre ces événements, on a une galerie de personnages hauts en couleurs, très stéréotypés façon haute société (bancaire) suisse. Mais surtout, ils sont présentés de telle sorte qu’ils que l’auteur nous mène vraiment par le bout du nez ! Pour citer les exemples des principaux : Lev paraît d’abord présomptueux, puis très attachant, puis décevant, et finalement génial. Anastasia semble l’opportuniste pas tout à fait convaincue ni convaincante, mais finalement fidèle à ce qu’elle a toujours dit. Macaire (où a-t-il été chercher un nom pareil ??) se présente comme la victime… jusqu’à ce que son incompétence le rende limite antipathique. Et on s’y laisse prendre, même si aucun n’est tout à fait crédible, et certains retournements de situations sont vraiment tirés par les cheveux, mais tous sont attachants à leur manière.
    En outre, l’auteur profite de ce livre tout emmêlé pour glisser çà et là ce qui ressemble très fort, mis bout à bout, à un profond hommage envers son éditeur décédé il y a peu. Cet hommage est vraiment très beau en fait… mais il n’a absolument rien à faire dans l’intrigue ! ça n’ajoute rien, ce sont juste des digressions qui donnent l’impression que « l’Écrivain » se gargarise tout en célébrant un autre, c’est vraiment du blabla superflu qui dénote complètement du reste, malgré les astuces déployées pour essayer de le fondre dans le roman !
    Au final, c’est difficile d’avoir un avis tout à fait tranché sur ce livre. J’avais déjà lu un (et un seul) livre de cet auteur, dont je n’ai pas un souvenir inoubliable ; celui-ci est plus remarquable dans ce sens-là, mais pas tout à fait convaincant pour autant… Dommage !




    - 96 – tout : Tout ce qui est sur terre doit périr : la dernière licorne, de Michel Bussi
    Mon avis :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Je me suis lancée dans ce livre, qui correspondait à plusieurs critères des challenges auxquels je participe, avec un certain a priori : c’est que les critiques sont assez mitigées, sur LA sans aucun doute, sur Amazon un peu moins, mais ça pose quand même question… Le reproche principal que j’ai pu relever c’est que ça ne ressemble pas à du Bussi, et que les personnages sont trop superficiels. Bon, il ne faut pas être grand mage pour la première remarque : l’auteur le dit lui-même, que c’est un projet différent de ses habitudes !! quant à la deuxième, certes on n’est pas dans une haute étude psychologique, mais les différents personnages sont quand même bien étoffés, bien typés, plein de surprises et attachants – avec mention pour la petite Aman, la petite Gana et Leka !
    Pour le reste, j’ai lu qu’on comparait ceci à du Dan Brown : j’avoue que je n’ai jamais lu le Da Vinci Code ? ;) en revanche j’ai bien lu Origine il y a quelques années, et alors la comparaison est assez juste : on part d’une histoire assez improbable, ésotérique à n’en pas douter, qui est développée sur une base très clairement bien documentée, oscillant entre sources scientifiques, historiques et religieuses sérieuses ! Le reste, c’est de la fiction, et c’est tout le talent de l’auteur qui fait le reste ! Et donc, on retrouve ici du grand Michel Bussi, assez différent des quelques romans que j’ai déjà pu lire de lui, mais avec plusieurs points communs : une langue fluide et accessible sans tomber dans du trop-facile, des pointes d’humour çà et là, une vague histoire d’amour qui termine bien, et surtout : un rythme effréné qui ne laisse aucun répit ni à ses personnages ni au lecteur. C’est sans doute dans cet aspect-là qu’on est le plus proche d’un Indiana Jones (qui a également été cité), mais alors survolté et poursuivi par des méchants vraiment très méchants. C’est vrai, et ce trait est inhabituel pour notre auteur (quoique) : on nage dans l’hémoglobine à tous les tournants, et quand même l’inattendu s’en mêle, on en reste pantois…
    A part ça, l’auteur évoque au passage la situation tellement fragile des Kurdes et la passivité hypocrite des grandes puissances face à ce qui ressemble de plus en plus à un génocide bien organisé par petites touches, dans une région du monde hautement explosive, mais aussi berceau de l’humanité ; il touche du doigt le problème écologique majeur qu’est en train de créer la fonte des glaces et des glaciers ; et il fustige au passage toutes les religions. C’est à prendre ou à laisser… on aime ou on n’aime pas… je crois qu’on a deviné de quel côté je me trouve ! ;) J’ai beaucoup aimé ce thriller très rythmé, où l’action prime sur l’analyse fine de personnages qui sont malgré tout bien campés et sympathiques, pour un final qui n’est pas tout à fait un happy end…




    - 99 – rouge : Été rouge, de Daniel Quirós
    Mon avis :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Bien plus qu’un simple policier comme noté sur la fiche BBM, on a là un véritable thriller politique, comme l’auteur l’indique d’ailleurs très justement dans sa postface. Don Chepe, ancien fonctionnaire costaricien ayant participé autrefois aux guérillas sandinistes au Nicaragua, a pris une retraite anticipée dans une petite ville de la côte Pacifique, nommée ironiquement Paraíso (= le Paradis !) alors qu’il y fait aussi chaud qu’en enfer et que les habitants luttent chaque jour contre une éternelle poussière qui s’infiltre partout et colle au corps. C’est dans ce contexte extrêmement bien rendu, de façon lancinante mais tellement réaliste, on a l’impression d’être nous aussi envahi par cette poussière omniprésente ! ; bref, c’est dans ce contexte qu’une amie de Don Chepe, appelée par tous « l’Argentine », est retrouvée tuée sur une plage. Don Chepe, qui participe de-ci de-là à des petits « travaux » pour aider la police, décide de mener l’enquête…
    Cette enquête le mènera bien au-delà de ce qu’on peut attendre d’un policier classique ! Le lecteur est replongé dans une page méconnue de la guérilla sandiniste et de la contre-révolution très probablement soutenue par les États-Unis, et notamment un attentat qui serait peu à peu retombé dans l’oubli, malgré les quelques victimes innocentes (dont des journalistes étrangers) qu’il a alors faites. Quand j’ai compris que l’auteur prenait ce chemin-là, j’ai très vite été découragée : c’est que, même si on s’intéresse un tant soit peu aux différentes guérillas et autres (contre-)révolutions qui ont émaillé l’Amérique centrale au cours du XXe siècle, on s’y perd très vite tant c’est entouré de secrets, de héros d’un jour qui deviennent l’ennemi le lendemain, d’interventions plus ou moins larvées de l’éternel puissant voisin du Nord… c’est à y perdre son latin ! Mais en s’accrochant un peu, on voit très vite que l’auteur a une approche très didactique de son histoire : non seulement les choses sont expliquées de façon plutôt claire au long de divers dialogues que Don Chepe tient avec l’un ou l’autre personnage secondaire, mais en plus ce même Don Chepe nous offre ensuite un bon récapitulatif de toutes les infos qu’il a glanées, car il finit par s’y perdre lui-même ! Avec ça, on comprend assez vite qui est l’assassin de l’Argentine, ce n’est pas ça l’intérêt de l’intrigue, mais bien comment parvenir à l’arrêter pour de bon, car ledit assassin est lui aussi un ancien guérillero, extrêmement bien entraîné…
    En outre, l’auteur profite de cette enquête, dont certains aspects paraissent très « américains », du moins l’image qu’on peut en avoir en Europe (tout le monde est armé et c’est normal, comme il semble normal de torturer des petites frappes pour obtenir un demi-aveu…), pour dénoncer l’enlisement socio-économique de son pays : ça va des inégalités sociales parfois criantes, à l’absence d’un service postal organisé, en passant par une certaine spéculation immobilière sur les très belles (mais très pauvres) plages de la côte Pacifique. Il nous présente une galerie de personnages très typés, qui attirent une certaine sympathie du lecteur, malgré le fait que, comme Don Chepe, ils passent un temps incroyable à boire bière après bière, puis l’eau-de-vie locale en terminant par du whisky la nuit, et ils fument, fument, fument cigarette sur cigarette ! Mais surtout, il présente l’envers du décor d’un Costa Rica de carte postale, qui n’en est pas moins un Costa Rica attachant, et que l’auteur semble aimer profondément, assez en tout cas pour contaminer le lecteur.




    Et tout cela me mène à 14/120.