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Depuis la sortie de ce livre, mon envie de le découvrir était à son apogée ; je l’ai vu passer sur les réseaux sociaux un nombre incalculable de fois. Et enfin, je l’ai sortie de ma pile à lire, il ne demandait qu’à être lu. Je suis très contente de m’être plongée dans cette Fantasy, aucunement déçue même si je n’ai pas eu le coup de cœur. L’ambiance tient une place importante dans l’histoire, c’est elle qui nous embarque entièrement dans l’intrigue et ses rebondissements, elle est froide et intense, parfois austère, tout en étant pleine de magie et de lumière. Cette œuvre mélange plusieurs atmosphères, donnant beaucoup de vie à l’histoire, je me suis immergée dedans et j’ai eu du mal à freiner ma lecture. Toutefois, le début est légèrement problématique ; pendant les trente premières pages, je me sentais très lointaine envers l’univers, j’ai cru ne pas réussir à m’imprégner de celui-ci. En effet, le commencement manque de clarté à mon goût, sans forcément être incohérent, j’ai eu la sensation que le récit partait dans tous les sens ; une des raisons de cette absence de coup de cœur. La protagoniste se nomme Elisabeth, et c’est une adolescente pleine de ressource et plutôt mature pour son âge. Au fil de l’histoire, je me suis attachée à elle, son courage se révèle remarquable ; peut-être un peu trop d’ailleurs, cette fille ne proteste jamais, toujours disposée à se battre sans se plaindre et ce n’est pas forcément typique dans les romans young-adult. Et on fait la connaissance de Nathaniel Thorn, un soi-disant ennemi pour elle, étant un magicien. Ce jeune homme est profondément séduisant, je suis tombée sous son charme ; il peut sembler froid au premier abord, et pourtant, sa façon de se comporter est plutôt chaleureuse. Ces deux personnages s’harmonisent du début jusqu’à la fin, un lien particulier les unis, celui d’un combat sans précédent à mener. En dehors de ces deux héros, on se laisse aussi porter et surprendre par Silas ; le serviteur de Nathaniel. Cet homme cache son jeu et petit à petit on découvre sa véritable nature, il résume bien les apparences trompeuses à lui seul. Honnêtement, sans Silas, l’histoire n’aurait pas eu la même saveur, un protagoniste différent, en équilibre entre le bien et le mal. L’écriture de l’auteure ne me charmait pas durant les premiers chapitres, jusqu’au moment où j’ai réussi à me transporter dans l’univers. À partir de cet instant-là, j’ai pu prendre plaisir à lire la plume de Margaret Rogerson, entre douceur et autorité dans ses mots.
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Au terme de cette lecture, je suis vraiment satisfaite et heureuse d’avoir lu et mis tant d’espoir dans « Sorcery of Thorns », l’univers est captivant, avec une pointe d’originalité. Effectivement, c’est une fantasy déroutante, mélangeant l’ambiance froide d’une conspiration, l’atmosphère mystérieuse de la magie et la romance agréable à suivre. Elisabeth est une jeune fille plutôt calme, sachant garder son sang froid, elle se découvre au fil de cette bataille et n’hésite pas à remettre tout en question. Une héroïne intelligente, parfois impulsive, mais pleine de ressources. Nathaniel est encore plus sage, son caractère est touchant, il ne révèle pas son passé et ses sentiments dès le début ; c’est quelqu’un de pudique et de légèrement solitaire. Je me suis prise de compassion pour ce héros, il détient un charme naturel dans sa façon d’agir. Et puis, par surcroît, on rencontre un personnage secondaire mais détenant une influence capitale sur le récit ; Silas, le serviteur mystérieux de Nathaniel, est surprenant à plus d’un titre. Je me suis attachée à cet homme singulier, de temps en temps étrange dans sa manière de se comporter ; et j’ai clairement eu un coup de cœur pour lui. Cette composition dans les protagonistes est réellement au bord de la perfection, en plus d’être attachants ils s’accordent comme des violons et nous font vivre une aventure ; j’ai eu la sensation de faire partie de leur trio. Cette fantasy, en plus d'être passionnante est intense sur beaucoup d'aspects, dont dans l'ambiance, le suspense et les émotions. Dans les sentiments, c’est un peu les montagnes-russe, j’ai éprouvé une peur bleue pour les héros durant les péripéties offensives et défensives. J’ai aussi sentie une tendresse pour Nathaniel, de l’admiration envers Elisabeth et du respect pour Silas. L’écriture de Margaret Rogerson est agréable, elle développe son univers avec force et énergie, sans oublier de mettre en valeur ces protagonistes. Un style qui lui appartient, avec une plume immersive et envoûtante, ses mots forment l’ambiance et partagent une dynamique entre le chaud et le froid. Un page-turner à la hauteur de mes attentes en dépit d'un scepticisme au commencement du récit, l’ensemble sonne juste, au point de ne pas pouvoir lâcher cet ouvrage.
