Voici ma première mise à jour par ici ! :emb:
11 - APPEL :
L'appel de la forêt de Jack London
Je me suis jetée sur la lecture du roman après être allée voir le film au cinéma, dont je suis sortie absolument ravie ! Et si j'ai trouvé les deux, film comme livre, excellents, ils n'en sont pas moins dans l'esprit global totalement différents !
Le film a une imagerie et un humour parfois basés sur l'absurde et l'exagération qui semblent clairement destinés à un public plutôt jeune, ce qui fait que je ne m'attendais pas au ton grave et la violence inouïe qui est mise en scène dans le livre ! Beaucoup de scènes reprises par le film sont remaniées de manière à en atténuer (beaucoup) leur côté originalement tragique et/ou violent.
ça n'en reste pas moins un excellent roman sur le parcours initiatique d'un chien, chef de meute né. Un portrait sans concession de la saleté/bêtise de l'espèce humaine parfois, mais aussi sa générosité et sa compassion, mais également de la rudesse de la vie dans le grand Nord.
Vraiment, film comme livre étaient super ! Mais une fois de plus, l'ordre dans lequel on a abordé les supports joue sûrement grandement. Si j'avais lu le livre avant d'être allée le voir au cinéma, peut-être, que confrontée en premier à la violence du livre, j'aurais été choquée/exaspérée par l'aseptisation du film pour le rendre accessible aux plus jeunes, ce que définitivement le livre n'est pas :ptdr:
28 - RETOUR La guerre des clans, Tome 1 - Retour à l'état sauvage d'Erin Hunter
Une petite fantasy rigolotte à base de clans de chats sauvages qui de disputent un territoire. Il y a pas mal de choses un peu prévisibles, mais c'est destiné à un public jeune, donc quand on lit ça plus tard, ça a forcément l'air naïf =)
En revanche, les thèmes abordés sont plutôt sain, loyauté, amitié...
35 - MAÎTRE Le maître de thé de yasushi Inoue
Soyons honnête, c'était chiant comme la pluie ! Encore que. J'aime bien la pluie. Bref :ptdr:
Il est question de la cérémonie du thé japonaise élevée au rang d'art, voire de mode de vie. Au travers d'une sorte d'enquête qu'un disciple fait autour de la mort de son maître, on découvre l'ampleur et l'importance que cette cérémonie du thé revêt pour eux, les notions de styles des maîtres de thé, de l'évolution du métier, de l'importance et du précieux des ustensiles, qui se transmettent de maître en disciples et sont des cadeaux d'une valeur inestimable... (Yen a quand même un qui donne sa vie pour cueillir un bambou qui, selon lui fera une excellente spatule !)
L'ensemble est plutôt rigolo quant au sujet, mais malheureusement, c'est difficile à suivre, entre les dates qui sont exprimées selon leur calendrier, comme 'la dixième année de l'ère Tensho' pour 1582, etc... La quantité de personnages évoqués avec des noms de 25 lettres... Bref, c'était un peu dur tout de même malgré les aspects culturels plaisants.
96 - TOUT Tout n'est pas perdu de Wendy Walker
Mon gros souci avec ce livre est, je crois, qu'à mes yeux le thriller n'est qu'une sorte de prétexte à ce qui devrait être un essai sur la psychologie et les recherches/nouveautés scientifiques autour de la mémoire. Tout du long, j'avais l'impression de lire en parallèle, texte et sous-texte, ce qui fait que bien que le sujet abordé soit tout à fait passionnant, les personnages ne m'ont absolument pas touchée. Je lisais un essai, pas un roman, aucun développement d'empathie, donc aucune tension, ce qui fait que niveau thriller, ça fait pas l'effet escompté.
Il est question d'un psychothérapeute qui traite en simultané deux patients victimes de trauma : une ado de 15 ans victime d'un viol (il reçoit également les parents en consultation dans le cadre de la thérapie de la petite) et un soldat de retour d'Iraq dont le meilleur ami est mort dans ses bras. L'un comme l'autre ont subi un traitement médicamenteux (qui n'existe pas encore dans la vraie vie mais sur lequel visiblement les scientifiques travaillent d'arrache-pied) qui consiste, pris immédiatement après le traumatisme, à empêcher l'archivage du souvenir traumatisant, ce qui a pour objectif, naturellement, d'affranchir la personne de son traumatisme.
Sauf que, si les souvenirs en tant que tels, ne sont pas archivés par le cerveau, les sensations (douleur, peur, que sais-je encore) sont tout de même assimilées par la mémoire vivante. Donc, en définitive, ils ressentent le mal-être, la colère, le malaise, mais comme ils ne se souviennent de rien, ils ne peuvent pas affronter/faire le deuil de quoi que ça soit, ce qui finalement complique leur guérison bien plus que ça ne les aide.
On arrive donc à ce que ce thérapeute soit engagé pour... les aider par tous les moyens à retrouver la mémoire, de manière à ce qu'enfin, ils arrivent à identifier ce qu'ils affrontent et passer à autre chose.
Donc déjà, on se retrouve dans une configuration où finalement nos zozos se battent plus contre ce qu'a occasionné le traitement que contre le trauma en lui-même. D'autant que parallèlement à ça, dans le cas du viol, ça prive l'enquête de son témoin principal, à savoir la victime, en plus du fait qu'en admettant que le psy parvienne à lui faire recouvrer la mémoire, le fait qu'elle ait subi le traitement rend son témoignage caduque face à un tribunal :zzz
Utilité du traitement ?! :trinquent:
Donc déjà, ça, ça me tarabuste un peu d'un point de vue cohérence globale. Soit le traitement est efficace, soit il ne l'est pas, mais auquel cas cessez de l'administrer à tout va :ptdr:
Autrement, des tas de sujets très intéressants sont évoqués, les mécanismes de la mémoire, les enjeux d'une possibilité d'effacer des souvenirs, les retombées positives que ce genre de trauma peuvent avoir à l'échelle de l'harmonie d'une famille, l'espèce de lutte entre 'retrouver/punir le coupable et l'empêcher de récidiver' et 'soulager la victime' dans la mesure où l'administration du traitement favorise l'un au détriment de l'autre. Est aussi évoquée la puissance de l'entité même du psy. On se retrouve à constater que tout le monde lui fait confiance et lui confie tout sans aucune crainte, alors qu'il a lui-même des intérêts à défendre dans l'histoire et qu'il va utiliser son statut à des fins personnelles...
Bref, c'est intéressant dans le fond, mais super brouillon et pas idéal dans la forme !!
101 - JE Et je danse, aussi d'Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Il s'agit d'un roman épistolaire dont je ne peux malheureusement pas dire grand chose sans risquer de spoil, donc je me contenterais de vous dire que même s'il n'a rien d'original ou de révolutionnaire, je l'ai dévoré d'une seule traite et ai passé un très bon moment. Pas jusqu'aux larmes, mais tout de même souvent émue !
108 - COMME Je vous écris comme je vous aime d'Elizabeth Brami
C'était pire que la mort.
Il est question de la rencontre brève et par hasard, de deux femmes qui vont avoir une sorte de 'coup de foudre' complètement réciproque qu'elles auront du mal à définir, identifier et comprendre : elles ont 30 ans d'écart (Gabrielle a plus de 80 ans), ne vivent pas dans le même pays, et ont chacune une vie, un mari, des enfants etc... Et partant de là, elles vont démarrer une relation épistolaire soutenue, alors qu'elles sont littéralement obsédée l'une par l'autre.
Ce qui m'a posé problème, c'est que tout simplement, à aucun moment je ne suis vraiment rentrée dans le livre et n'ai été 'touchée' par leurs sentiments et relations.
Comme je ne ressentais aucune émotion, aucune empathie, aucune implication avec ces dames, j'ai trouvé le temps extrêmement long. Comme le style des courriers est très littéraire, poétique et appliqué, ça doublait un peu mon ennui d'exaspération, tout m'apparaissait comme surjoué et théâtral.
Et pour couronner le tout (ce qui ne m'aurait sûrement pas dérangée si j'avais ressenti la moindre sympathie pour les personnages), j'ai trouvé qu'elles tournaient trop en rond sur le fait 'qu'elles ne s'expliquent pas la nature de leur relation', 'que ça n'a aucun sens mais que pourtant c'est bien là', et ce côté ressassage m'a encore plus mise de travers...
Mais je pense qu'il s'agit vraiment de ressenti sur l'ensemble. Le texte est beau, et bien écrit, et si d'emblée, le lecteur s'attache aux dames et se prend à l'histoire, c'est probablement une lecture très puissante.
Juste, avec moi, ça n'a pas marché. Du tout.
119 - LES Le clan des Otori, Tome 2 - Les neiges de l'exil de Lian Hearn
Un deuxième tome sympa avec les mêmes qualités que le premier, merveille des descriptions de tout ce qui touche à la nature et aux sens (ouïe, odorat). Il est en revanche plus calme et plus politique que le précédent, et probablement le suivant qui promet de bonnes batailles. J'ai hâte !!
Score : 7/120
Plein de bisous !!
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NOMS VERBES ADJECTIFS AUTRES
1 - bois 46 - suffire 81- froid 101 - je (ou j' )
2 - merci 47 - embrasser 82 - haut 102 - mais
3 - heure 48 - séparer 83 - gros 103 - qui
4 - milieu 49 - garder 84 - bleu 104 - une
5 - papier 50 - porter 85 - nouveau 105 - dans
6 - madame 51 - rappeler 86 - bon 106 - avec
7 - garde 52 - apprendre 87 - clair 107 - pour
8 - poche 53 - craindre 88 - chaud 108 - comme
9 - jardin 54 - rester 89 - triste 109 - chez
10 - nuit 55 - intéresser 90 - quoi 110 - mon
11 - appel 56 - coucher 91 - possible 111 - premier/ière
12 - bonjour 57 - sauver 92 - noir 112 - de (ou d' )
13 - balle 58 - aider 93 - grand 113 - en
14 - chambre 59 - croire 94 - sale 114 - trop
15 - fois 60 - excuser (ou s'excuser) 95 - meilleur 115 - et
16 - église 61 - tenter 96 - tout 116 - lorsque
17 - problème 62 - boire 97 - ancien 117 - deux
18 - armée 63 - décider 98 - long 118 - nous
19 - instant 64 - répondre 99 - rouge 119 - les
20 - fille 65 - rendre 100 - heureux 120 - cette
21 - maison 66 - tendre
22 - mari 67 - comprendre
23 - couleur 68 - lâcher
24 - compte 69 - passer
25 - pays 70 - voir
26 - personne 71 - mener
27 - police 72 - devoir
28 - retour 73 - sourire
29 - scène 74 - entrer
30 - ville 75 - reconnaître
31 - mois 76 - dormir
32 - début 77 - tuer
33 - guerre 78 - commencer
34 - docteur 79 - mettre
35 - maître 80 - avoir
36 - secret
37 - lettre
38 - garçon
39 - école
40 - force
41 - peuple
42 - monde
43 - homme
44 - bras
45 - regard