Synopsis
Il est de certains livres comme des Haïkus : compacts, ils touchent juste. Microscopique roman où chaque virgule compte, La Pissotière est de ceux-là. Au creux de ses ellipses, le texte renferme des petits bijoux de style et de finesse. Par son art étrangement musical, l'écriture de Warwick Collins permet de montrer peu pour laisser beaucoup entendre…
Tout comme ces poètes japonais qui voyaient le monde dans les reflets d'un galet échoué sur la plage, c'est en observant le microcosme d'une pissotière pour " gentlemen " que l'auteur s'essaye à révéler un morceau d'humanité. Trois immigrés jamaïquains ont pour métier de récurer des chiottes ; seulement les " toilettes publiques " en question semblent avant tout servir de lieu de rendez-vous pour une population homosexuelle très active. Alors la municipalité charge les " nettoyeurs " d'apurer l'endroit. Sexualité ou couleur de peau, deux expressions d'un même racisme se retrouvent face à face. Cette confrontation, toute en dialogues savoureux et en petites misères, explore adroitement les ressorts ironiques de nos comportements. Disséquant ces formes absurdes que peuvent prendre la modernité, la fable incisive de Warwick Collins trouve pourtant une fin heureuse. La tolérance et l'intelligence se mêlent subtilement en guise de conclusion. Point final d'une histoire que l'auteur fait suivre par son dernier silence amusé.
Tout comme ces poètes japonais qui voyaient le monde dans les reflets d'un galet échoué sur la plage, c'est en observant le microcosme d'une pissotière pour " gentlemen " que l'auteur s'essaye à révéler un morceau d'humanité. Trois immigrés jamaïquains ont pour métier de récurer des chiottes ; seulement les " toilettes publiques " en question semblent avant tout servir de lieu de rendez-vous pour une population homosexuelle très active. Alors la municipalité charge les " nettoyeurs " d'apurer l'endroit. Sexualité ou couleur de peau, deux expressions d'un même racisme se retrouvent face à face. Cette confrontation, toute en dialogues savoureux et en petites misères, explore adroitement les ressorts ironiques de nos comportements. Disséquant ces formes absurdes que peuvent prendre la modernité, la fable incisive de Warwick Collins trouve pourtant une fin heureuse. La tolérance et l'intelligence se mêlent subtilement en guise de conclusion. Point final d'une histoire que l'auteur fait suivre par son dernier silence amusé.
Titre original : Gents (1999)
Moyenne
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BON
1 édition pour ce livre
1999
Editions 10/18 (Domaine étranger)
140 pages
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Bonne lecture, agréable, avec une pointe d'humour bien maîtrisée, l'auteur nous amène doucement à la réflexion sur la tolérance...
Petit livre sympa à lire avec une histoire assez originale et non sans humour !