ArèneNégar Djavadi2020

J'ai bien aimé même si j'ai trouvé qu'il était un peu long surtout dans la première moitié du récit. Il y avait aussi un peu trop de personnages différents à mon goût. Mais sinon c'est assez flippant de voir comment chaque personne réagit face aux événements. En général pas de manière glorieuse.

Négar Djavadi nous dresse un portrait acide et réaliste de la société actuelle, des petits arrangements pour essayer de se sortir de cette vie abrutissante ;
On parle dans ce roman choral de politique, de politique policière, de médiaux, de RS, de pauvreté, de drogue, de relation familiale, d’amour, d’habitude, de réussite sociale mal digérée ou assumée…
Un roman percutant.

Le précédent roman de l’auteure Désorientale, ne m’avait pas spécialement plu.

J’entrais donc dans le roman sans à-priori. Et je l’ai dévoré !

L’auteure précise en début de roman que l’action se déroule dans un quartier précis de la capitale : l’Est parisien, mais qu’elle a pris des libertés avec la géographie locale. Tant mieux, moi qui ne connait pas particulièrement bien Paris

Toujours une écriture percutante, ce deuxième roman de Négar Djavadi nous plonge dans la violence des quartiers Paris intra-muros en lien avec les effets des réseaux sociaux. Glaçant. Une densité de la dramaturgie qui m'a parfois un peu perdu cependant.

J'ai trouvé quelques longueurs dans la 1ère partie, dues à la mise en place de l'histoire et à la grande multiplicité des personnages et des points de vue. Cependant, la 2e partie tout en montée de tension, de tragédie, d'explosivité et de réalisme, emporte sans peine l'adhésion ! Un roman qui fait sacrément réfléchir sur notre société, son hyper connectivité et sa violence.