Synopsis
Trois nouvelles, trois lumières, trois douleurs. De la première phrase du recueil : "À cette époque-là c'était toujours fête", aux derniers mots recouvrant d'un calme linceul le corps d'une suicidée, l'écriture fouille le plein jour de l'activité humaine jusqu'à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un œil fasciné passe et repasse sur la blessure d'un beau visage. C'est la fêlure d'angoisse qui accompagne une pâle amoureuse dans tous ses trajets (Le Bel Été). Puis c'est l'acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces de viveurs fatigués et de la nature pléthorique (Le Diable sur les collines). C'est enfin la fièvre vaine qui fait s'agiter quelques femmes volées à elles-mêmes et dissipées en paroles de pure perte (Femmes entre elles).
Titre original : La bella estate (1949)
Moyenne
12.2
6 votes
FAIBLE
2 éditions pour ce livre
1978 
Editions Gallimard (L'imaginaire)
Traduit par Michel Arnaud
330 pages
1981 
Editions Einaudi
337 pages
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