Baisers volés à l'éternitéRichard Deyrieux2003

"Tu dors encore. Je le sais, je t'écoute. Ton souffle est comme une brise printanière faisant voler sur ton front cette mèche insoumise dont tu n'as jamais pu maîtriser la liberté. Rébellion ? Je t'en aurais voulu si tu n'avais pas été ainsi. Tu as toujours su mettre dans ma vie ce grain de folie dont tu as le secret. Un clin d'oeil taquin au moment opportun - dans une soirée mondaine de préférence, avec tout plein de messieurs sérieux qui faisaient semblant de n'avoir rien vu - un sourire énigmatique alors que rien de l'expliquait et tu changeais une morne journée en un bouquet d'étoiles ..."