Synopsis
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d’une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire.
Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard « franc, droit, lumineux », les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l’après, le vide, l’organisation des adieux, les ados qu’il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent… Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l’enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.
Loin d’être l’épanchement d’une mère endeuillée ou un mausolée – puisque l’humour n’y perd pas ses droits –, ce texte est le roman d’une résistance à l’insupportable, où l’agencement des mots tient lieu de programme de survie : « la fabrication d’un belvédère d’où Camille et moi pouvons encore,
radieuses, contempler le monde ».
« Dans les jours d’après, nous distribuerons tes soixante-dix-sept peluches, une par une ou deux par deux, à des fossés dans les campagnes, à des clairières, à des rochers. C’est joli, ces ours, ces lapins, ces petits chats abandonnés sur les tapis de mousse, prenant la pluie sous les marguerites. »
Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard « franc, droit, lumineux », les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l’après, le vide, l’organisation des adieux, les ados qu’il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent… Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l’enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.
Loin d’être l’épanchement d’une mère endeuillée ou un mausolée – puisque l’humour n’y perd pas ses droits –, ce texte est le roman d’une résistance à l’insupportable, où l’agencement des mots tient lieu de programme de survie : « la fabrication d’un belvédère d’où Camille et moi pouvons encore,
radieuses, contempler le monde ».
« Dans les jours d’après, nous distribuerons tes soixante-dix-sept peluches, une par une ou deux par deux, à des fossés dans les campagnes, à des clairières, à des rochers. C’est joli, ces ours, ces lapins, ces petits chats abandonnés sur les tapis de mousse, prenant la pluie sous les marguerites. »
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2 éditions pour ce livre
2016
Editions Le Livre de Poche
192 pages
24 août 2016
ISBN : 2253068748
2015
Editions Philippe Rey
192 pages
20 août 2015
ISBN : 2848764686
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38 commentaires
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Rempli de délicatesse, émouvant. Un témoignage pudique qui bouleverse. Les mots me manquent pour décrire la beauté des mots de cette maman, des mots sortis du cœur, des entrailles d'une mère. Un livre qui ne peut laisser indifférent, un livre que je ne suis pas prête d'oublier.
Un témoignage particulièrement émouvant d'une mère qui a perdu sa fille de 16 ans brutalement. J'ai été choquée par l'indifférence du corps médical notamment. S. Daull arrive à nous faire vivre avec elle ces quelques jours ante et post mortem sans pathos mais avec une très grande sensibilité.
Un petit concentré de sentiments que je vous recommande.
Une lecture bouleversante qui a retourné mon coeur de maman... J'ai pleuré plusieurs fois.... Ce livre est un hommage d'amour magnifique d'une maman à sa fille disparue bien trop tôt. C'est fort, très fort.
Camille, mon envolée, c'est le témoignage poignant de Sophie Daull, une éprouvée par la perte de sa fille de 16 ans. Sophie l'a elle même écrit, la rédaction de ce récit constitue un "effet baume", lui permettant d'apaiser un temps soit peu, la douleur et la tristesse quotidienne. A lire pour Camille et pour tous ceux qui sont partis trop tôt...