Synopsis
L’un, dans le jardin, ramasse des noix, cultive des patates, fauche l’herbe. L’autre, dans l’atelier, dessine des noix, des patates, de l’herbe. Après le travail, ils parlent (ils disent « batailler »).
L’un est le patron, l’autre l’employé. Mais ils sont pays et tous deux s’interrogent sur le beau (« Ah ! une belle salade ! – Ah ! un beau tableau ! – Dis, c’est quoi, pour toi, une belle salade ? »).
Au début, ils s’apprennent : le contact est un peu laborieux, et puis ça vient tout seul. Un sujet en amène un autre : les carottes, la vie, les citrouille, la mort, les poireaux, la jalousie, les haricots, l’art, les petits pois, la maladie, les groselliers, les voyages. Ils cultivent leur jardin, au propre et au figuré. Le lecteur grapille un légume ou unfruit défendu à chaque page.
C'est un dialogue allègre, inattendu, taquin, simple et vrai. Il évolue - comme l'amitié - d'une certaine raideur à une tendresse confiante, à un abandon mutuel assez déchirant. Sous prétexte de parler des salades (" ah ! une belle salade "), des poireaux (" si je les arrose pas, je vais les trouver avec un pompon au bout de la tige "), des citrouilles (" les citrouilles, pour moi, c'est le plaisir de les voir venir "), ils parlent de la vie, de la mort, de la jalousie, de l'art, de la maladie, du bonheur, des voyages, de l'argent des rêves et des peurs. Ça coule de source. C'est bienfaisant, réjouissant et plein de malice.
L’un est le patron, l’autre l’employé. Mais ils sont pays et tous deux s’interrogent sur le beau (« Ah ! une belle salade ! – Ah ! un beau tableau ! – Dis, c’est quoi, pour toi, une belle salade ? »).
Au début, ils s’apprennent : le contact est un peu laborieux, et puis ça vient tout seul. Un sujet en amène un autre : les carottes, la vie, les citrouille, la mort, les poireaux, la jalousie, les haricots, l’art, les petits pois, la maladie, les groselliers, les voyages. Ils cultivent leur jardin, au propre et au figuré. Le lecteur grapille un légume ou unfruit défendu à chaque page.
C'est un dialogue allègre, inattendu, taquin, simple et vrai. Il évolue - comme l'amitié - d'une certaine raideur à une tendresse confiante, à un abandon mutuel assez déchirant. Sous prétexte de parler des salades (" ah ! une belle salade "), des poireaux (" si je les arrose pas, je vais les trouver avec un pompon au bout de la tige "), des citrouilles (" les citrouilles, pour moi, c'est le plaisir de les voir venir "), ils parlent de la vie, de la mort, de la jalousie, de l'art, de la maladie, du bonheur, des voyages, de l'argent des rêves et des peurs. Ça coule de source. C'est bienfaisant, réjouissant et plein de malice.
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04 Avril 2017ramettes16 / 20Lire la chronique
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06 Mars 2011bouquinovore18 / 20Lire la chronique
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1 commentaire
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16 / 20 Le 29 Août 2023 à 18:46 cylvette
J'ai apprécié ce livre en toute simplicité avec juste des dialogues entre un jardinier et un peintre. On entre dans leurs quotidien autour d'un jardin et on se laisse emmener dans leurs vies.