L'auberge de la JamaïqueDaphné du Maurier1941

Mon 2ème Daphné du Maurier après Rebecca et j'ai adoré ma lecture. L'ambiance des Cornouailles est lugubre à souhait et même si la fin était quelque peu prévisible, j'ai adoré ce roman de bout en bout.

Même si parfois un peu prévisible, ce roman porté par un grand souffle d’aventure, un soupçon de féminisme, et surtout par l’atmosphère magnifiquement âpre d'un bout de terre rongé par la mer et râpé par le vent, refuge de bandits aptes à frapper les imaginations, nous emporte, séduits et frissonnants, dans une lecture captivante, qu’Alfred Hitchcock a d’ailleurs adaptée au cinéma.

Première fois que je découvre la plume de cette autrice et j'ai eu beaucoup de mal à me sentir investie dans l'histoire. Quelle déception, avec tous les honneurs que je pouvais entendre sur elle ! L'histoire était prévisible et sa lenteur m'a souvent freiné.

Même si j'ai apprécié
l'ambiance sombre et pesante de ce roman, entre paysages inhospitaliers des Cornouailles et personnages sinistres aux mines patibulaires, je n'ai pas été particulièrement happée par l'intrigue. Je n'ai pas été emportée par ce roman d'aventures dont les thématiques de la contrebande et des naufrageurs m'ont moyennement intéressée.

Beaucoup de très bonnes choses dans ce roman : une noirceur saisissante et une atmosphère froide et désenchantée qui n'a rien à envier aux Hauts de Hurlevent. Malheureusement je l'ai trouvé long et je n'ai pas vraiment perçu le côté mystérieux de l'intrigue. Et l'héroïne qui tombe amoureuse du "bad guy" en 3 secondes et ne fait que des choix incompréhensibles par la suite : NOPE !