Synopsis
Il s'appelle Michaël Walec et il rêve de publier un roman noir - un bon, un vrai ! Alors depuis trois ans, le soir, après avoir donné ses cours de français aux détenues de l'Établissement Joliette pour femmes, il bûche sur son manuscrit. Et quand il visite les Salons du livre, il se dit que, un jour, lui aussi fera partie de la grande famille des écrivains. Mais depuis quelque temps, alors qu'il s'acharne à réécrire les scènes pivots de l'intrigue, force lui est d'admettre que, malgré son indéniable talent littéraire, il n'arrive pas à insuffler à son manuscrit ce « petit quelque chose » qui en ferait un bon, un vrai, un « excellent » roman noir. Or, ce petit quelque chose, Michaël le découvre un jour dans une nouvelle « très mal écrite » d'une de ses étudiantes, Wanda Moreau, qui y relate l'assassinat pour lequel elle a été condamnée. Une étrange relation s'installe aussitôt entre la meurtrière, avide des conseils littéraires de son professeur, et l'apprenti écrivain, fasciné par cette femme qui a connu la vraie noirceur. Pourtant, quand Michaël réussit à insuffler l'élan qui manquait à son roman grâce à Wanda, il ne lui en dit rien. Car, après tout, elle n'est pour lui qu'une source d'inspiration... « L'Autre Reflet » : quand, à travers un thriller noir qui nous entraîne au plus profond de l'abîme, Patrick Senécal s'interroge sur la création littéraire, le milieu du livre et le succès commercial.
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10 commentaires
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Un Sénécal en pleine forme pour un bon roman noir à la croisée d’un MISERY ou de LIAISON FATALE, qui m’a fait frémir.
Le dernier roman de Patrick (Faims) m'avait vraiment déçue, mais je suis ravie que dans celui-ci il revienne à son style habituel. Accrocheur, histoire originale et personnages torturés sont au rendez-vous et font de ce roman un très bon moment de lecture pour tout ceux qui aime les thrillers et les romans plus anciens du Drummondvillois.
Je n'ai pas détesté mais c'est certainement le roman de l'auteur que j'ai le moins apprécié. J'ai ressenti plusieurs longueurs et même de la redondance.Le rytme est beaucoup moins soutenu que dans Hells.com, les 7 jours du talion ou Aliss. Dans ce roman, nous retrouvons plusieurs références littéraires Québécoises, j'ai adoré. Sénécal demeure néanmoins un de mes auteurs favoris.
J'ai bien aimé son retour au source, après la série Malphas, ce livre était attendu pour une fan comme moi, qui n'aviat pas vraiment aimé la série. Et mon sentiment me fait réagir après la lecture de ce roman, vous comprendrez ;)
Entre "Misery" et "Harry, un ami qui vous veut du bien", un pacte faustien entre un écrivain et une fan. Comme dans "Faims", Senécal se penche sur la création artistique, l'inspiration, les émotions transmises et reçues. Il pose également la question de la relation des auteurs de thrillers à la violence et aux façons de la retranscrire. Et met en vis-à-vis ambition artistique et quête du succès.