La maison dans laquelleMariam Petrosyan2016

Un roman choral aux points de vue aiguisés mais excessivement dense. J'ai apprécié l'univers créé, l'ambiance décrite par l'autrice, tout le microcosme qu'elle développe à l'aide de ses personnages ; en revanche la longueur m'a demandé beaucoup de concentration et les digressions ont eu tendance à me faire décrocher par moments. J'en ressors assez partagée.

Un livre incroyablement étrange. Je l’ai trouvé (trop) long et pourtant je ne suis pas prête de l’oublier. La plume de l’autrice est très belle, les personnages sont attachants. La construction du livre est originale. Mais l’histoire m’a ennuyée, peut être aussi parce que je n’ai pas tout compris et que j’ai l’impression d’être passé à côté de quelque chose. Ce livre reste marquant.

Insaisissable, labyrinthique, ce livre nous a engloutis et nous a recraché 1000 pages plus loin, lessivées. Lessivées par ce que l'on a compris, et par tout ce qu’on ignore encore. Un mélange entre l'envie immédiate de tout relire depuis le début à peine le livre fermé et en même temps, celle de laisser à cette histoire la part de mystère qui nous a fascinée.

Un pavé que j'ai cru ne jamais finir ! Etrange, obscur, un peu sombre, parfois incompréhensible car très imagé et à la frontière entre le réel et l'imaginaire (du fantastique donc). Que croire, que penser ? Pas toujours facile de savoir. J'avais hâte d'en finir mais je l'ai aimé ce livre, j'ai aimé les personnages, m'y suis attachée. Un univers et une écriture riches, de qualité. Une surprise.

Un immense coup de cœur. Il faut accepter de se perdre. Ces relations d’amitié, ces horreurs, ces dramas, cette compliqué. Et cette plume.