Synopsis
Donc j'étais tout à l'heure au Jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination.
Ça m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire " exister ".
Ça m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire " exister ".
Moyenne
15.6
143 votes
BON
6 éditions pour ce livre
2013 
Editions Folio
249 pages
ISBN : 9782070368051
2010 Editions Folio
250 pages
1980 Editions Folio
248 pages
1972 Editions Folio
256 pages
ISBN : 9782070368051
1963 Editions Le Livre de Poche
249 pages
2017 Editions Folio
248 pages
Format : PRC/MOBI
ISBN : 2070174913
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10 commentaires
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Un livre intrigant, étonnant et marquant. Je pense que c'est un style d'écriture qui peut ne pas être attirant aux yeux de tous mais il faut avouer que ce livre est très bien écrit. En fait, on ressent un ennui, mais un ennui plaisant, agréable. Je relirais du Sartre. C'est sûr.
Personnages antipathiques, vide intégral en termes d'événements et je n'ai pas accroché au style. une lecture qui m'a été difficile.
Mes sentiments sont mitigés. La Nausée EST une oeuvre littéraire majeure, le style est incroyable, magnifique et bizarre, à la fois superbement imaginé et terriblement malsain, et il sert à la perfection un fond sombre et pessimiste. Sauf que j'ai eu beaucoup de mal avec Roquentin, c'est tellement pas un type bien que je ne me sentais pas désolé pour lui, et j'avais envie de lui dire : bien fait.
Vertigineux !
Un livre dont on ne sort pas indemne! Toutefois, le cynisme et la lueur d’espoir en clôture nous retiennent de sombrer dans le pessimisme existentialiste de Sartre. L’écriture est un ravissement, qui parvient à saisir la subtilité des pensées du narrateur et les mouvements de sa vie intérieure.