Synopsis
Dans les huit histoires pakistanaises entrelacées de La Saison des mangues introuvables, la poussière, la luxure, les doux parfums du jasmin et des mangues côtoient la lutte des classes, la pauvreté et la puanteur de la corruption. Entre Lahore et Islamabad alors que décline l’ordre féodal du Pakistan à la fi n des années soixante-dix, gravitent les ultiples personnages d’une véritable comédie humaine autour de K.K Harouni, un vieux et digne propriétaire terrien distant, passif et négligent.
Ce n’est pas tant lui qui inspire de l’empathie à l’auteur que la chronique multicolore des ouvriers, des serviteurs, des contremaîtres et des comptables qui font marcher la ferme, la maison en ville et la maison de vacances, dont les existences sont peu à peu détruites par l’échec des traditions : à vingt-quatre ans, Saleema tombe enceinte d’un domestique bien plus âgé qui l’abandonne dans les rues de Lahore avec son fi ls, à la mort du vieux Harouni. Un vieux jardinier est emprisonné et torturé par la police parce que l’épouse américaine d’un neveu de KK Harouni le surpaie et installe l’électricité dans sa cabane…
La jeunesse dorée n’est pas oubliée non plus avec la vie dissolue de Lily qui tente de trouver sa place dans un Pakistan postcolonial en train d’imploser, ou encore les tensions entre un riche Pakistanais et sa fiancée américaine à Paris où elle rencontre les parents indopakistanais du garçon…
A la lecture de ces histoires ciselées sur le Pakistan moderne où le bonheur est rare et le destin inévitable, on n’est pas sans penser à Shakespeare, à Tchekhov et aux Gens de Dublin de Joyce ; avec ce même art subtil du détail et cette passion pour la complexité de ses personnages, Mueenuddin fait une entrée fracassante en littérature.
Ce n’est pas tant lui qui inspire de l’empathie à l’auteur que la chronique multicolore des ouvriers, des serviteurs, des contremaîtres et des comptables qui font marcher la ferme, la maison en ville et la maison de vacances, dont les existences sont peu à peu détruites par l’échec des traditions : à vingt-quatre ans, Saleema tombe enceinte d’un domestique bien plus âgé qui l’abandonne dans les rues de Lahore avec son fi ls, à la mort du vieux Harouni. Un vieux jardinier est emprisonné et torturé par la police parce que l’épouse américaine d’un neveu de KK Harouni le surpaie et installe l’électricité dans sa cabane…
La jeunesse dorée n’est pas oubliée non plus avec la vie dissolue de Lily qui tente de trouver sa place dans un Pakistan postcolonial en train d’imploser, ou encore les tensions entre un riche Pakistanais et sa fiancée américaine à Paris où elle rencontre les parents indopakistanais du garçon…
A la lecture de ces histoires ciselées sur le Pakistan moderne où le bonheur est rare et le destin inévitable, on n’est pas sans penser à Shakespeare, à Tchekhov et aux Gens de Dublin de Joyce ; avec ce même art subtil du détail et cette passion pour la complexité de ses personnages, Mueenuddin fait une entrée fracassante en littérature.
Moyenne
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MOYEN
2 éditions pour ce livre
2011
Editions 10/18
Traduit par Simone Manceau
310 pages
6 octobre 2011
ISBN : 9782264052957
2010
Editions Buchet / Chastel
308 pages
4 février 2010
ISBN : 9782283023945
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1 chronique de blog
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14 Septembre 2012Marie franceLire la chronique
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