My absolute darlingGabriel Tallent2018

Jamais je ne suis entré dans ce roman. Impossibilité totale d'entrer en empathie avec ce personnage. J'ai lâché à la moitié.

Certes, on ne le lâche pas, on reste scotché, haletant, à attendre la suite. Pris par la lourdeur et l’epreuve qu’il Nous impose. Certes quelque chose de la psychologie de la terreur, de la lâcheté de chacun face à la violence vécue par l’autre, est abordé. Certes les attachements troubles sont bien décris, le traumatisme. Mais dans le genre moi j’ai préféré David Vann et son « Sukkwan Island »

Il y a des romans qui portent en eux une force terrible, par leur récit, par leurs personnages, par les émotions qu'ils suscitent. My absolute darling est de ceux-là. ET indéniablement il appartient à ces livres qui laissent à jamais une empreinte en vous.

Un récit remarquable qui m’a subjuguée et qui prend place dans mes lectures favorites de ces dernières années. La plume de Tallent est aride et brillante à la fois, il parvient à mettre en lumière une atmosphère pesante et poignante qui glace le sang. C’est précis, éprouvant, dérangeant et magistral. Bravo à la traductrice qui a su donner corps au texte original, de manière splendide ! Sublime.

L’Amérique profonde : celle qui scolarise à peine ses enfants, qui adule les armes à feu et craint la fin du monde.

Au bord de l’océan, dans une petite ville de Californie, Martin élève seul sa fille. Il la conditionne à l’arrivée de la fin du monde. Seul compte pour lui l’éducation aux armes à feu.