The Commonbread, tome 1 Mujiha2023

Il y a un type de fantaisie que j'aime particulièrement. C'est celui mélangeant ce genre avec le post-Apo et la sf, tel que Oyukiumi Kaina et Shadow Of the Ring. Commonbread s'inscrit dans leurs lignées et est tout aussi prenant que les 2 précédents. Le trait de Mujiha est joli. L'univers est intéressant et les personnages sont attachants, à l'image d'Harukade Haruka. J'ai hate de lire la suite.

ce premier tome est assez sympathique, même s’il a un peu du mal à se détacher d’autres titres du même style à mes yeux. Pour une première série, elle reste toutefois très bien réalisée, reste à savoir si elle le reste dans les prochains tomes, puisque la série est très courte. Pour les personnages, j’espère un peu de développement, car pour le moment, ce n’est pas trop ça non plus.

Scènes d’action brouillonnes et mal rythmées, dialogues fades et construction qui sonne faux : rien ne m’a convaincue dans ce premier tome. L’idée d’allier tranche de vie et science-fiction était prometteuse, mais aucun de ces genres n’est convenablement exploité. La traduction est affreusement bancale et décousue. Bref, la déception est totale.

J'ai donc pris plaisir à suivre les pérégrinations aventureuses et gourmandes de cette héroïne détachée atypique dans cet univers non moins singulier de ruines qui nous disent quelque chose. C'était drôle, décalé, étrange, avec un mélange d'influences pop riche et savoureux. Rien qui sort vraiment du lot mais une belle efficacité et de chouettes références pour une aventure entraînante.

J'ai bien accroché à ce premier tome et à l'héroïne badass. Sous ses airs de jeune fille avec ses couettes, Haruka est pourtant une battante. Elle passe son temps à explorer les alentours à la recherche d'autres aliments que le Commonbread. Je trouve juste les bagarres trop longues c'est pas ce qui me passionne le plus. Hâte de voir où nous emmène la suite.