[Illimité] Programme Progress and PAL 2.0

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Aucune réelle surprise. C'est la même construction et le même schéma narratif que le premier tome. Déjà, celui-ci ne m'avait pas plu plus que ça mais le point positif était que c'était un vrai page-turner très addictif.
Ici, j'avais l'impression de relire la même chose. Tout se devine extrêmement vite. Certes, les chapitres très courts font que ça se lit rapidement mais le rythme et la sensation d'urgence du premier volet ne sont pas là ici. Quant au retournement de situation qui semble surprendre certains, je l'avais senti dès le départ...
Aussi, le personnage de Millie me déplait énormément. Ses mensonges, ses crimes, sa façon d'être sont insupportables, sans compter son attitude envers son petit-ami du moment (qui n'est en fait qu'un bouche-trou pour elle et dont elle se fiche éperdument).
j'en venais surtout à espérer qu'il n'y ait pas une bonne issue pour elle. Malheureusement, on a toujours un deus ex machina pour l'aider. Certes, ce n'est pas aussi ridicule que ce qui s'était passé à la fin du tome 1 mais bon au final on n'en est pas si loin. Millie a beau certifier qu'elle est dangereuse et n'a besoin de personne, ce n'est pas le cas.
Franchement, je pense m'arrêter là avec cette série. Si c'est toujours le même copier-coller, je ne vois pas l'intérêt de continuer. Et surtout, j'ai du mal à voir pourquoi il y a un tel engouement pour cette série...

J'ai lu 1 livre !

Titre du livre : Et quelquefois j'ai comme une grande idée
Auteur : Ken Kesey
Avis (LI par Ileen) : Un livre indiscutablement grandiose. Et complexe, indéniablement. Sans nul doute trop complexe pour être lu et véritablement apprécié quand on est malade. J'avais beau me régaler à chaque page, à chaque paragraphe de cette fresque familiale et sociale pleine de panache et de lyrisme, j'ai eu du mal à savourer pleinement ma lecture : j'avais un peu de mal à m'accrocher, à suivre le rythme, la cadence. Changements intempestifs de points de vue et de narrateurs, descriptions sublimes mais inopinées, introspections délirantes au possible : c'est un roman qui se mérite, qui n'autorise aucune passivité, qui ne tolère aucune oisiveté de la part de son lecteur. J'ai aimé comment sont dépeints et décryptés les comportements humains, tant individuels que collectifs, j'ai aimé l'ironie un peu grinçante avec laquelle l'auteur évoque les travers de la nature humaine, la jalousie, la vengeance, mais aussi l'entêtement, l'orgueil, sans oublier, bien sûr, la peur, les peurs ... C'est vraiment un ouvrage grandiose, que j'ai très envie de relire dans de meilleures conditions, car je suis sûre et certaine d'être passée à côté d'une bonne partie de sa richesse, de sa profondeur, de sa beauté également.