Synopsis
Le clavecin de Diderot, c’est l’étonnante rencontre du surréalisme et de l’esprit des Lumières. Alors que le groupe d’André Breton a plutôt coutume d’encenser les romantiques allemands et leurs héritiers « maudits » du XIXe siècle, Crevel proclame qu’en 1932, « parce que les cervelles sont mal de?cape?es du christianisme et de ses crou?tes, (…) l’Encyclopédie apparaît vraiment à refaire ». Il s’y emploie à sa manière dans ces pages, attaquant tout (les professeurs, les bourgeois, Dieu l’immobile…), mélangeant tout (pamphlet, souvenirs d’enfance, citations de Lénine…), filant la métaphore jusqu’à la déraison. Il donne au passage d’émouvantes nouvelles de ses chiens (RIP Marius et Mme Hebdomeros), un poème sur l’équivoque « cervelle » de Jean-Jacques Rousseau et une version toute personnelle de la crucifixion de Jésus. De quoi justifier amplement l’avis de Breton sur Le clavecin de Diderot : sans ce livre, « il eût manqué une de ses plus belles volutes au surréalisme ».
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