BéatrixHonoré de Balzac1892

Un roman en trois parties : les personnages – le drame – un adultère rétrospectif. La troisième partie appartient au 4e volume des scènes de la vie privée, mais je l’ai lu tout de même.

Calyste du Guénic est un jeune noble issu de Bretagne dont la famille s’est illustré dans les plus fameuses batailles.

J’ai complètement été plongée dans la Bretagne dépeinte par Balzac et j’ai particulièrement aimé le personnage atypique de Félicitée, cette femme hors des codes de la société de l’époque. Mais a partir du moment où Balzac impose comme sa seule « rédemption » le couvent et que le récit migre à Paris, j’ai eu du mal à adhérer. Béatrix rassemble tous les travers de la femme, évidemment détestable.

Si ce n'est pour sa dernière centaine de pages qui relance un peu l'intérêt, surtout grâce à leur côté sarcastique, ce roman respire l'ennui des longues descriptions totalement inutiles et des personnages têtes-à-claques.

J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman... De constantes manipulations toutes plus compliquées les unes que les autres (Valmont et Merteuil ont l'air de demeurés à côté)... Bref, je me suis vite détachée de l'intrigue et des personnages. Néanmoins, le style de Balzac est toujours aussi admirable et on retrouve par moments son génie de psychologie. Et j'ai tout de même dévoré les 150 dernières pages.