Le bal de SceauxHonoré de Balzac2001

Encore une histoire de mariage, cette fois avec une demoiselle difficile, dernière de 8 enfants, trop gâtée par ses parents.

Mlle Emilie de Fontaine souhaite un mari pair de France, et surtout sans embonpoint, ce qui, au moment de l’avènement de Charles X, semble être une denrée rare.

Au Bal de Sceau, elle tombe sous le charme de Maximilien Longueville, jeune homme distant

Ce roman m’a beaucoup plus inspiré que le précédent – dans l’ordre de la construction de l’édition Furne de LCH – ; il arrive à lier savamment inspiration/aspiration politique et la construction du soi matrimonial. L’amour ne peut être conditionné selon des rapports sociaux et politiques, voilà où toute la finesse d’analyse de ce roman nous mène. J’ai aimé le message, mais je l’oublierai. {15}

Je n'ai pas été emballépar cette lecture. Émilie est vraiment un personnage que je n'ai pas aimé , hautaine et imbu de sa personne .l'ironie de l'histoire c'est qu'elle a tout perdu par vanité.

Une relecture qui m'a semblé moins terrible que la première fois. Je pense m'être habituée au style de Balzac et je n'ai plus d'attentes trop élevées quant à l'énergie déployée dans l'histoire ou à d'éventuelles surprises qui n'arriveront jamais. Je me contente maintenant de ces petites pastilles classiques bien contées mais souvent oubliables.

Avertissement aussi au jugement hâtif, cette histoire m'a plu sans m'enthousiasmer par ailleurs. Le père, avec l'éventuel fiancé, sont des personnages attachants, sages et réservés. On ne peut certainement pas en dire autant de l'enfant gâtée qui se prend finalement à son propre jeu.