Synopsis
Dans un menu enfant, on trouve un burger bien emballé, des frites, une boisson, des sauces, un jouet, le rêve. Et puis, quelques années plus tard, on prépare les commandes au drive, on passe le chiffon sur les tables, on obéit aux manageurs : on travaille au fastfood. En deux récits alternés, la narratrice d’En salle raconte cet écart. D’un côté, une enfance marquée par la figure d’un père ouvrier. De l’autre, ses vingt ans dans un fastfood, où elle rencontre la répétition des gestes, le corps mis à l’épreuve, le vide, l’aliénation.
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11 commentaires
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Ce premier roman peut avoir différentes lectures. De ma compréhension, il montre que notre société de consommation nous pousse vers des modèles rutilants de l'extérieur mais qui révèlent une pauvreté de l'intérieur. Le cas du fast food ici est l'exemple parfait, lieu idéalisé lorsqu'on est jeune, il devient un lieu de servitude une fois que l'on passe derrière le rideau. Une lecture qui questionne
La narratrice de ce premier roman original raconte son enfance marquée par les arrêts au fast-food sur la route des vacances et son travail dans cette même chaîne une dizaine d'années plus tard. Deux récits en parallèle et un contraste saisissant.
Pas mon genre de livre finalement. J'ai trouvé ça très ennuyant. L'écriture n'est pas désagréable, mais à force d'être trop factuelle, je ne me suis pas sentie engagée avec les événements relatés que je n'oserais pas appeler une histoire. Dommage, le thème n'était pas inintéressant.
J’ai découvert cette branche de la restauration du côté des cuisines où tout n’est pas nickel (personne en semble se soucier d’une fuite d’eau), où les équipiers s’ennuient parfois, où les chefs ont leur caractère.
J’ai eu plus de mal avec le père de la narratrice, homme taciturne qui s’exprime peu, puis de moins en moins au fur et à mesure des années.
Pour conclure,
Impossible de lâcher En salle de Claire Baglin ! Premier roman qui devrait tranquillement faire sa place dans le monde littéraire. En tout cas, l’émotion et la réflexion sont au rendez-vous. A découvrir, vraiment !