Synopsis
Le catastrophisme (évocation des fléaux ou cataclysmes qui pourraient menacer l'avenir de l'humanité) est une tradition parmi les écrivains qui se sont attachés à imaginer l'avenir. Mais il n'était qu'un jeu littéraire. Aujourd'hui, le catastrophisme n'est plus une vue de l'esprit. Il ne rêve plus la fin du monde, il se contente de la projeter à partir du présent. La fin du monde n'est plus l'invasion de Martiens, la rencontre de notre planète avec un astéroïde fou ou le déferlement des insectes gigantisés. Elle est en filigrane dans l'univers où nous vivons, dans l'air que nous respirons, dans les aliments que nous absorbons.
La fin du monde, si elle devait se produire, pourrait se passer sans fracas. Comme la flamme d'une bougie qui finit par s'éteindre. C'est autour de cet instant où la flamme de la bougie tressaille que s'articulent les récits de ce recueil. Neuf fins du monde « en douceur » : voilà ce qui nous est proposé par leurs auteurs, et quoi de plus terrifiant que la douceur ?
L'angoisse véhiculée par ces récits n'est pas un thème romanesque à la mode. Elle est là, simplement, dans l'air. Elle nous concerne tous. Et ces vecteurs que sont les écrivains la captent et la retransmettent, amplifiée, jusqu'à nous.
Au menu:
1 - Alain DORÉMIEUX, Préface, Préface
2 - Robert SILVERBERG, Destination fin du monde (When We Went to See the End of the World), trad. Michel DEUTSCH
3 - Norman SPINRAD, Continent perdu (Lost Continent), trad. Michel DEUTSCH
4 - Harry HARRISON, Compagnons de chambre (Roommates), trad. Bruno MARTIN
5 - Edward BRYANT, Parmi les morts (Among the dead), trad. Bruno MARTIN
6 - George Alec EFFINGER, Mercredi 15 novembre 1967 (Wednesday, November 15, 1967), trad. Bruno MARTIN
7 - Glen COOK, Chant d'une colline oubliée (Song from a forgotten hill), trad. Bruno MARTIN
8 - Richard WILSON, Pastorale pour une Terre qui meurt (Mother to the world), trad. Michel DEUTSCH
9 - Norman SPINRAD, Nulle part où aller (No Direction Home), trad. Bruno MARTIN
La fin du monde, si elle devait se produire, pourrait se passer sans fracas. Comme la flamme d'une bougie qui finit par s'éteindre. C'est autour de cet instant où la flamme de la bougie tressaille que s'articulent les récits de ce recueil. Neuf fins du monde « en douceur » : voilà ce qui nous est proposé par leurs auteurs, et quoi de plus terrifiant que la douceur ?
L'angoisse véhiculée par ces récits n'est pas un thème romanesque à la mode. Elle est là, simplement, dans l'air. Elle nous concerne tous. Et ces vecteurs que sont les écrivains la captent et la retransmettent, amplifiée, jusqu'à nous.
Au menu:
1 - Alain DORÉMIEUX, Préface, Préface
2 - Robert SILVERBERG, Destination fin du monde (When We Went to See the End of the World), trad. Michel DEUTSCH
3 - Norman SPINRAD, Continent perdu (Lost Continent), trad. Michel DEUTSCH
4 - Harry HARRISON, Compagnons de chambre (Roommates), trad. Bruno MARTIN
5 - Edward BRYANT, Parmi les morts (Among the dead), trad. Bruno MARTIN
6 - George Alec EFFINGER, Mercredi 15 novembre 1967 (Wednesday, November 15, 1967), trad. Bruno MARTIN
7 - Glen COOK, Chant d'une colline oubliée (Song from a forgotten hill), trad. Bruno MARTIN
8 - Richard WILSON, Pastorale pour une Terre qui meurt (Mother to the world), trad. Michel DEUTSCH
9 - Norman SPINRAD, Nulle part où aller (No Direction Home), trad. Bruno MARTIN
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