Synopsis
« Ces gamins blancs, Huck et Tom, m’observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j’étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu’ils veulent. »
Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d’humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn , en un héros inoubliable.
James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne.
Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d’humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn , en un héros inoubliable.
James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne.
Titre original : James (2024)
Moyenne
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BON
5 éditions pour ce livre
2025 Editions de l'Olivier (Littérature étrangère)
Traduit par Anne-Laure Tissut
288 pages
22 août 2025
ISBN : 9782823622188
2024 Editions Doubleday
320 pages
ISBN : 9780385550369
2024 Editions Pan MacMillan
320 pages
11 avril 2024
ISBN : 9781035031238
2024 Editions Pan Books
320 pages
ISBN : 9781035031238
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Un de mes passages préférés, c'est celui du spectacle "blackface" où James, l'esclave noir en fuite, se maquille au cirage noir pour passer pour un Blanc qui se grime en Noir :-).
Récit qui nous percute, conte philosophique, roman de témoignage et d’aventures. On vibre au rythme des péripéties émaillant les rencontres que font nos deux fugitifs d’infortune. Entre le jeune enfant blanc débrouillard, mais analphabète et le géant noir qui parle « petit nègre » pour masquer son savoir (il sait lire et écrire), nait une indéfectible amitié (et même plus).
Récit qui nous percute, conte philosophique, roman de témoignage et d’aventures. On vibre au rythme des péripéties émaillant les rencontres que font nos deux fugitifs d’infortune. Entre le jeune enfant blanc débrouillard, mais analphabète et le géant noir qui parle « petit nègre » pour masquer son savoir (il sait lire et écrire), nait une indéfectible amitié (et même plus).
Cette réécriture des Aventures de Huckleberry Finn opère un retournement intelligent du stigmate en travaillant le langage et en s’inspirant de sources théologico-philosophiques. Toutefois, ces nouveaux éléments s’insèrent difficilement dans une narration qui reste trop proche du récit initial, empêchant ainsi le texte de se moderniser et de gagner en cohérence en prenant davantage de libertés.
Même si l'écriture est plutôt cinématographique et professionnelle, les incohérences du scénario sont colossales et plusieurs scènes restent très floues car mal mise en scène pour moi. Une déception !