L'homme sans idéesThomas Disch1983

Dans un monde idéal, conscient des dangers de la linguistique, plus question de laisser les gens communiquer au hasard entre eux. Pour avoir le droit d'engager la conversation avec son voisin, il faut un permis, il faut avoir fait ses preuves. Mais que dire à des inconnus qui vous jaugent quand on ne voit poindre aucune idée à l'horizon de sa cervalle ?
On savait déjà que Thomas Disch avait la dent très dure. On en aura une preuve de plus dans ce recueil de nouvelles où — qu'il pastiche le roman d'horreur, qu'il invente des formes nouvelles de communication, qu'il expédie en Californie les dieux de l'Olympe — il manie l'ironie avec une verve ricanante et une cruauté qui n'épargne rien.

Au sommaire :
1 - L'Homme sans idées (The man who had no ideas), pages 7 à 50,
2 - Le Chat noir (The Black Cat), pages 51 à 59,
3 - Le Compromis du Père Noël (The Santa Claus Compromise), pages 61 à 68,
4 - La Vengeance d'Héra ou le triomphe de la monogamie (The Vengeance of Hera), pages 69 à 85,
5 - Concepts (Concepts), pages 87 à 145,
6 - La Guerre dans l'appartement d'à côté (The Apartment Next to the War), pages 147 à 152,
7 - Le Foetus (The Fœtus), pages 153 à 166,
8 - Le Feu se mit à brûler le bâton, le bâton se mit à battre le chien (The Fire Began to Burn the Stick, the Stick Began to Beat the Dog), pages 167 à 175,
9 - Au centre de plaisir (At the Pleasure Centre), pages 177 à 181,
10 - L'Adulte (The Grown-up), pages 183 à 195,
11 - Comment voler (How to Fly), pages 197 à 200,
12 - La Planète des viols (Planet of the Rapes), pages 201 à 224,
13 - Révélation (The Revelation), pages 225 à 231,
14 - Des pyramides pour le Minnesota (Pyramids for Minnesota : a serious proposal), pages 233 à 236,
15 - Josie et l'ascenseur : une histoire édifiante (Josie and the Elevator: A Cautionary Tale), pages 237 à 247,
16 - Une leçon d'italien (An Italian Lesson), pages 249 à 251,
17 - Compréhension de la conduite humaine (Understanding Human Behavior), pages 253 à 282,

Titre original : The Man Who Had No Idea (1982)