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Ce texte, de 1982, n'est pas formellement rattaché aux récits dits autobiographiques mais, sans continuité chronologique, il lui arrive plus d'une fois de narer et de commencer des événements attestés de la vie de l'auteur, et le "je" fictif qui parle ici ressemble à s'y méprendre à un certain Thomas Bernhard. On ne s'étonnera donc pas que, confronté avec cet étrange ami, "c'est-à-dire avec lui-même", il nous confie, une fois de plus, et toujours mieux, des choses banales et profondes, et drôles à en pleurer, sur la vie, l'art, les prix littéraires, les cafés viennois, la vie à la campagne, la compétition automobile, la maladie et la mort, dans un de ces soliloques hallucinés, répétitifs, impitoyables, dont il a le secret.
Pour la première fois, Thomas Bernhard nous parle de l'amitié. Il le fait admirablement et, pour reprendre une de ses expressions, sans le moindre ménagement, et cela fait très mal.
Titre original : Wittgensteins neffe : Eine Freundschaft (1982)
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1991 Editions Folio
Langue française | Traduit par Jean-Claude Hémery | 133 pages | ISBN : 9782070384471
1987 Editions Suhrkamp
Langue allemande | 176 pages | Sortie : 26 octobre 1987 | ISBN : 9783518379653
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