Synopsis
La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l'érable, mais elle n'entre pas dans la maison. Elle n'y entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l'après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c'est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu'elle a de la chance avec la lumière d'octobre, la cour de la maison, l'érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu'à elle dans l'air chaud et bleu.
Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans la vallée de la Santoire, avec la mère et le père. La ferme est isolée de tous.
Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans la vallée de la Santoire, avec la mère et le père. La ferme est isolée de tous.
Moyenne
15.8
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BON
4 éditions pour ce livre
2024 Editions Le Livre de Poche
128 pages
21 août 2024
ISBN : 9782253248347
2023 Editions Buchet / Chastel
128 pages
5 janvier 2023
ISBN : 9782283036600
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18 commentaires
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Je l'ai lu d'une traite, en apnée. Les monolgues intérieurs, bruts, permettent une immersion totale dans l'intimité des personnages. La crudité des propos, et les non-dits tout aussi explicites, sont d'une extrême violence. Ce texte est pour moi un bijou, tant dans le style que dans les émotions humaines qu'il transmet. Je vais lire les autres livres de l'autrice avec avidité.
Un court roman, qui raconte pudiquement l'enfer d'une femme victime de violences conjugales. J'ai aimé ce livre introspectif et intelligemment construit.
Un livre très court qui aborde le sujet des violences conjugales au sein d'une famille rurale. C'est le thème central et pourtant c'est abordé très légèrement, trop pour moi. J'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture sans sentiment, sèche et crue sans dialogue.
Je vais à contre courant mais j'ai détesté. Je ne l'ai terminé que parce qu'il était court, dans le cas contraire, je l'aurais abandonné. Je n'ai pas adhéré au style d'écriture et je n'ai pas éprouvé l'émtion à laquelle je m'attendais. Je suis passée totalement à côté.
Toujours un immense plaisir de se glisser dans les romans de Marie-Hélène Lafon, une écriture précise qui pointe l'humain sous toutes ses coutures. Elle décrit avec respect mais sans complaisance cette catégorie sociale si peu présente dans la littérature. En trois parties pour mesurer le temps qui passe, il me manque des détails sur la dernière étape de vie, qu'est devenue la mère ?