Nos c(h)oeurs évanescents, tome 4Yuhki Kamatani2020

Une des grandes forces de ce manga, avec les thématiques abordées, c'est que les personnages secondaires peuvent prendre autant de place que le personnage principal. Les relations entre les personnages sont centrales dans cet opus et c'est très bien géré par la magaka notamment à travers les dessins que je trouve parfaitement adaptés à l'histoire et à l'ambiance.

J'ai bien plus appréciée ce tome, surtout qu'Aoi se ressaisit, créant un lien encore plus complexe avec Vladimir - ce dernier commence d'ailleurs à vivre quelque chose de dur sur le plan émotionnel. Je suis contente du focus sur Mariko, introvertie et discrète. Encore une fois le style graphique ne plaira pas à tout le monde mais j'apprécie cette touche unique et onirique.

Ce quatrième tome m'a assez surprise par ce qu'on apprend sur Ise mais également la façon dont Aoi fait face à son problème avec le chant. Cette suite a été des plus agréable.

Encore un très beau volume, j'adore les métaphores utilisées et illustrées par Yuhki Kamatani pour nous plonger dans l'interiorité des personnages. Le héros perd un peu de sa complexité je trouve dans ce tome mais son évolution reste très intéressante et sa relation avec son rival Vladimir va, je pense, nous offrir des coups d'éclats par la suite.

Cette partie m’a beaucoup plu et ce, même si je soulève des points qui m’ont gêné (le héro qui manque de relief ou les dessins parfois trop imagés). Ces petits défauts sont largement compensés par des persos secondaires hauts en couleur et très bien développés, ainsi que des sujets touchants sur lesquels il est facile de s’identifier.