Synopsis
La presqu’île, c’était une maison avec un grand jardin, orné d’un mimosa resplendissant ; c’était un four électrique où cuisaient les cannellonis qui seraient ensuite vendus à la boutique ; c’était ma grand-mère, bonne perdante au jeu de l’oie et turfiste chevronnée, à qui les gens du village demandaient des tuyaux et qui m’initiait patiemment aux mystères des cotes à trois contre un et des arrivées dans l’ordre.
De la maison et du jardin ; du visage, des gestes et des paroles de ma grand-mère, ma mémoire peut reconstituer chaque détail. C’est dans ce lieu et près de cette femme que mon esprit m’emporte lorsque mon corps est immobilisé sur un lit d’hôpital. Car comment remplacer la lumière blafarde des néons par le soleil aveuglant de la Méditerranée ; où trouver la force de faire face aux aléas de la vie, sinon dans le souvenir des éblouissements de l’enfance ?
De la maison et du jardin ; du visage, des gestes et des paroles de ma grand-mère, ma mémoire peut reconstituer chaque détail. C’est dans ce lieu et près de cette femme que mon esprit m’emporte lorsque mon corps est immobilisé sur un lit d’hôpital. Car comment remplacer la lumière blafarde des néons par le soleil aveuglant de la Méditerranée ; où trouver la force de faire face aux aléas de la vie, sinon dans le souvenir des éblouissements de l’enfance ?
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2017 Editions Fayard (Littérature française)
144 pages
23 août 2017
ISBN : 2213704996
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23 Août 2017joyeux-drilleLire la chronique
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1 commentaire
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Le 23 Août 2017 à 21:51 joyeux-drille
Une autofiction paradoxale qui fait la part belle au rêve et à l'imagination. A partir d'un coin de ciel aperçu par la fenêtre d'une chambre d'hôpital, le narrateur s'évade, retrouve ses souvenirs d'enfance sur la presqu'île de Giens. Au lieu de Proust, qu'il voulait lire, il se souvient de sa grand-mère, Marinette, d'un jardin merveilleux, d'un tableau de Bonnard. Et réveille une douce nostalgie.