Venezzia, tome 1 : Wardelia
Laurent Koffel et Noé Monin2006

"Je suis peut être un héros, mais tant qu'à faire j'aime mieux ne pas risquer ma vie bêtement"

Son nom résonne comme le prénom d’une femme chérie mais dont vous avez oublié les traits. Imaginez un monde à l’éclat bleu et froid, cerné et envahi par un océan unique dont nulle carte n’a pu en tracer les limites. Imaginez un bout de terre émergé où vivent deux cent millions d’êtres humains répartis en des amas de constructions hétéroclites, un mélange de cultures, de luxe et de misère. On raconte que vous pouvez vivre deux siècles sur Venezzia sans en avoir parcouru la moitié. Dans ce monde à l’agonie, étouffé par la surpopulation, écrasé par les déchets et les pénuries de ressources naturelles, nombreux sont ceux qui cherchent refuge dans le Plasma, principale source d’énergie de Venezzia, qui, distillée, devient une drogue. D’autres en revanche, se réfugient dans les croyances et légendes comme celle du Wardélia, qui suggère qu’il existe un endroit sur Venezzia encore inconnu où la vie serait préservée, où le Plasma et l’eau douce couleraient à flot. Kassian, aristocrate extrémiste d’un gouvernement tout aussi totalitaire croit dur comme fer que cet Eldorado existe réellement. Des indices le mettent rapidement sur la piste de deux personnes : Nitya, la fille du monarque dirigeant de Venezzia ; et Riguel, jeune aventurier, inventeur de génie qui connaîtrait le chemin secret menant au Wardélia. La jeune fille y serait d'ailleurs née et semblerait en avoir hérité quelques pouvoirs. Kassian fait immédiatement capturer les deux adolescents, sans se douter qu'une poignée de gosses des rues courageux, s’organiseraient pour les sauver