Synopsis
Berlin, 1932. Wilhelm Furtwängler est l’un des plus grands chefs d’orchestre allemands. Il dirige l’orchestre philarmonique de Berlin et éblouit son public par son génie virtuose.
1934. Hitler est chancelier et détient tous les pouvoirs, c’est le début des années noires. Le nazisme s’impose et dépossède les artistes de leur art. Les juifs sont exclus de l’orchestre et contraints de s’exiler. La culture devient politique. La musique devient un véritable instrument de propagande. Continuer d’exercer son art mais en se soumettant au régime du III Reich ou fuir l’Allemagne ? Pour Furtwängler, ce choix n’a pas de raison d’être. Mais l'art est-il véritablement au-dessus de la politique ? La passivité étant souvent interprétée comme un signe d’acceptation et de collaboration, cela pourrait bien lui porter préjudice…
En parallèle, Rodolphe Bruckmann, fils d’une célèbre cantatrice ayant chanté dans les opéras les plus prisés de la capitale, contemple et vit les évènements avec son regard de jeune garçon. La guerre se profile au loin mais lui ne comprend pas. De ses yeux naïfs, il voit tous ces SS qui ont fière allure dans leurs uniformes. Il ne perçoit pas le mal. Lui, ce qu’il veut, c’est devenir le plus grand chef d’orchestre que l’Allemagne n’ait jamais connu. Il a ce don en lui. Les notes lui parlent, le transportent. La musique l’anime depuis toujours et ni la guerre, ni la déportation de sa mère, ni l’absence de père, ne parviendront à détruire ses ambitions. Il le sait, il sera le prochain Furtwängler.
1934. Hitler est chancelier et détient tous les pouvoirs, c’est le début des années noires. Le nazisme s’impose et dépossède les artistes de leur art. Les juifs sont exclus de l’orchestre et contraints de s’exiler. La culture devient politique. La musique devient un véritable instrument de propagande. Continuer d’exercer son art mais en se soumettant au régime du III Reich ou fuir l’Allemagne ? Pour Furtwängler, ce choix n’a pas de raison d’être. Mais l'art est-il véritablement au-dessus de la politique ? La passivité étant souvent interprétée comme un signe d’acceptation et de collaboration, cela pourrait bien lui porter préjudice…
En parallèle, Rodolphe Bruckmann, fils d’une célèbre cantatrice ayant chanté dans les opéras les plus prisés de la capitale, contemple et vit les évènements avec son regard de jeune garçon. La guerre se profile au loin mais lui ne comprend pas. De ses yeux naïfs, il voit tous ces SS qui ont fière allure dans leurs uniformes. Il ne perçoit pas le mal. Lui, ce qu’il veut, c’est devenir le plus grand chef d’orchestre que l’Allemagne n’ait jamais connu. Il a ce don en lui. Les notes lui parlent, le transportent. La musique l’anime depuis toujours et ni la guerre, ni la déportation de sa mère, ni l’absence de père, ne parviendront à détruire ses ambitions. Il le sait, il sera le prochain Furtwängler.
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3 éditions pour ce livre
2023 Editions Pocket
360 pages
27 avril 2023
ISBN : 2266326937
2021 Editions Plon
360 pages
2 septembre 2021
ISBN : 9782259306027
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9 commentaires
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J'ai beaucoup aimé retrouver la plume de Xavier-Marie Bonnot dans ce roman. Comme dans le violon de Menuhin, j'ai appris des choses sur l'Histoire grâce à l'univers de la musique. Et j'aime apprendre en plus de me divertir lors de ma lecture. Avec Berlin Requiem, je n'ai pas échappé à ça.
Quand j'étais dans ma lecture, j'étais tellement bien que je lisais toujours plus de pages que prévu.
Roman intense, avec une réflexion sur la résistance artistique, le prisme des nazis, les petites rebellions, les traitres, les affiliés, les sacrifiés et toute cette longue période européenne entre 1929 et le milieu des années 50… puissant, sans fausse note… un beau requiem !
Des chefs d’orchestre allemand, je ne connaissais que Karajan (dont on a étrangement découvert peu après sa mort qu’il avait été membre du parti nazi).
Wilhelm Furtwängler m’était totalement inconnu. Il faut dire qu’il est mort peu après la seconde guerre mondiale.
Dans son dernier ouvrage, Xavier-Marie Bonnot tisse son roman autour de ce chef d’orchestre qui savait vivre
Un très beau roman pour la rentrée littéraire chez Plon. Un beau coup de cœur et une belle découverte d'un auteur que je ne connaissais pas. Au commencement de la fin, c’est ainsi que va se sceller le destin de Rodolphe et la renaissance de l’un des plus grands chefs d’orchestre !