Synopsis
Barcelone années cinquante, le jeune Adrià grandit dans un vaste appartement ombreux, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose. Brillant, solitaire et docile, le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu’au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d’un magasin d’antiquités extorquées sans vergogne. Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l’abandonne, Adrià tente de mettre en forme l’histoire familiale dont un violon d’exception, une médaille et un linge de table souillé constituent les tragiques emblèmes. De fait, la révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l’Inquisition à la dictature espagnole et à l’Allemagne nazie, d’Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l’abjection totale.
Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l’ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu’à l’instant où s’anéantit toute conscience. Alors le lecteur peut embrasser l’itinéraire d’un enfant sans amour, puis l’affliction d’un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l’inhumain – à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l’enfer sur la terre.
Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l’ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu’à l’instant où s’anéantit toute conscience. Alors le lecteur peut embrasser l’itinéraire d’un enfant sans amour, puis l’affliction d’un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l’inhumain – à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l’enfer sur la terre.
Titre original : Jo confesso (2011)
Moyenne
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BON
5 éditions pour ce livre
2016 Editions Babel
906 pages
4 mai 2016
ISBN : 2330064438
2013 Editions Actes Sud
Traduit par Edmond Raillard
784 pages
ISBN : 2330022263
2014 Editions Thélème
Traduit par Edmond Raillard
Lu par Bertrand Suarez-Pazos
Durée : 1560 min
9 mai 2014
ISBN : 9782878627831
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21 commentaires
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Woaw ! Une claque ! Ce petit livre de 928 pages a été dévoré en une semaine...
La plume de Jaume Cabré est superbe !
Un chef d’œuvre remarquablement construit ! On n'ennuie pas une seule seconde !
Une lecture absolument surprenante pour moi.
Et malheureusement, pas dans le bon sens du terme. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, malgré un style agréable, et les transitions me perdait de plus en plus. La fin m'a véritablement perdue et seuls les moments tristes concernant la petite fille au tissu et Sara m'ont fait apprécier ce livre.
Un chef d'œuvre de la littérature sans aucun doute !
J'en reste sans voix. Sublime & majestueux.