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Comme une suite à La traduction est une histoire d’amour, un nouveau rendez-vous tout empreint du grand amour de Jacques Poulin pour les livres, les chansons, la langue française et les si fragiles histoires de cœur. En apparence, le nouveau roman de Jacques Poulin poursuit tout naturellement les dernières lignes du précédent, La traduction est une histoire d’amour. On y retrouve l’écrivain Jack Waterman, la belle Marine, la traductrice aux cheveux roux, et Limoilou, cette enfant blessée qui vit maintenant dans le petit chalet de l’île d’Orléans. Mais dans L’anglais n’est pas une langue magique, le maître du jeu romanesque est un nouveau venu, le petit frère de Jack, Francis, qui a passé sa vie à l’ombre de l’écrivain comme Henri Richard à côté de son célèbre grand frère Maurice. Francis est lecteur sur demande, c’est son métier, et il lui arrive toutes sortes d’aventures. Lorsqu’il reçoit un coup de fil d’une dame qui lui demande de venir lui lire des pages dans sa maison en bordure des historiques Plaines d’Abraham, il met le pied dans un engrenage inquiétant : arrivé sur place, il constate que la femme a disparu. Il la cherchera tout au long de ce roman qui va lui permettre de déployer – sous les yeux de Limoilou, notamment, à qui il va lire des extraits du mythique journal de voyage de Lewis et Clark – l’histoire de la pénétration de la culture française en Amérique. L’histoire a comme toile de fond le territoire de la vaste Amérique, ses défricheurs, ses explorateurs, ses commerçants, ses Indiens, tous ces hommes et ces femmes qui ont inscrit leur vie et leur sang dans les lignes de l’Histoire du Nouveau Monde. Est-il besoin de dire que dans les coulisses de l’histoire que raconte Francis, on apprend que Jack Waterman écrit un roman sur les mêmes thèmes, lequel s’intitulerait L’anglais n’est pas une langue magique…