Synopsis
Les Nuits blanches, c'est d'abord un vrai roman d'amour. Un jeune homme solitaire et romanesque rencontre, une nuit, dans Petersbourg désert, une jeune fille éplorée. Désespérée par un chagrin d'amour, Nastenka se laisse aller au fantasme du jeune homme, amoureux depuis le premier instant, le berce - et se berce - dans l'illusion, jusqu'à ce que... le fiancé revienne et qu'elle se jette dans ses bras. Dès lors, comme le note Michel del Castillo dans sa lecture, tout est soudain "marqué au sceau de l'inauthenticité."
Titre original : Belye Notchi (1848)
Moyenne
15.7
189 votes
BON
11 éditions pour ce livre
2025 Editions Folio (3 €)
Traduit par Pierre Pascal révisée par Jean-Louis Chavarot
102 pages
ISBN : 9782073025807
2021 Editions Folio (2 €)
Traduit par Pierre Pascal
102 pages
12 octobre 2021
ISBN : 9782072929113
2021 Editions Folio (Bilingue)
199 pages
ISBN : 9782072920912
2016 Editions Penguin Books (Classics)
86 pages
ISBN : 9780241252086
1992 Editions Babel (Nouvelles)
Traduit par André Markowicz
Lu par Carlos Carretoni et Margaux Grilleau
Durée : 59 min
ISBN : 9782868698315
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29 commentaires
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Une amitié et un amour fugaces. Une histoire rapide entre deux rêveurs profondement sincères et précipités. J'ai trouvé le protagoniste un peu lourd, non par sa façon de parler, mais parce qu'il enchaîne des monologues de 4 pages. J'ai donc naturellement préféré Nastienka, plus fraîche et dont l'histoire m'a plus intéressée. J'ai aimé la plume et lirai sûrement une autre œuvre de l'auteur.
Belle plume. Ce côté rêveur du personnage tellement beau.
Les personnages de Dostoïevski incarnent une violence à la fois sincère de solitude et animent une certaine antipathie. C'est dramatique, l'humain est désespéré sous toutes ses expressions, tentant de fuir sa condition. Sans vraiment considéré ce roman comme une histoire d'amour, j'y ai retrouvé une fatale nécessité à fuite, qu'importe à quelle branche on tente de se raccrocher.
C est une œuvre de jeunesse et ça se sent dans la candeur et la précipitation dont font preuve les protagonistes. L ambiance crépusculaire sert d écrin au portrait d un rêveur solitaire en quête d affection et en butte à un amour contrarié. Mais plus que de la fougue et de l intensité, j y ai trouvé une exagération qui m a empêché d être totalement emportée.
Quelle plume ! Je suis toujours profondément touchée, voire admirative, de la façon dont Dostoïevski donne vie à ses personnages. Il offre une belle réflexion sur l’idéalisation d’autrui et sa confrontation à la réalité. Une lecture émouvante qui résonne longtemps après.