Synopsis
Trois nouvelles rédigées à la même époque, en 1944-45, et dont l’auteur, à quarante-trois ans, n’a encore publié qu’un mince recueil de poèmes. Trois histoires conçues par lui comme une trilogie, trois variations sur le thème, l’obsession qui va parcourir toute son œuvre : la toute-puissance du désir. Argo, Zemfira et Beatrice sont autant d’hymnes à l’amour fou, au débordement des sens, au dieu Pan en qui l’auteur voit non seulement le saint patron des grands baiseurs, mais surtout — comme son nom l’indique — le principe qui unit toutes choses. Car l’amour seul, pour cet enfant de Pan et d’Aphrodite, est à même de libérer l’humanité, de l’arracher à ses entraves, ses peurs et ses divisions. Autant dire qu’on trouve déjà ici l’Embirìkos de ses chefs-d’œuvre ultérieurs, Oktàna, Ce jour d’hui…, le panthéiste visionnaire, messianique, palpitant, frémissant, ardent.
Embirìkos fut inspiré ici par certains poèmes de Pouchkine, qu’il lisait dans le texte ; le lecteur français retrouvera, dans Argo notamment, un émerveillement qui rappelle par moments Jules Verne, et les couleurs tranchées de ces fictions, leur naïveté délibérée, leur force d’archétypes peuvent évoquer le Douanier Rousseau ; les trois moments du passé où l’auteur situe ses histoires, comme pour fuir un présent trop sombre (1910 à Bogota, 1900 à Paris, 1880 dans le Far West) sont tous trois des moments d’innocence, de fraîcheur et d’espoir. Mais Freud n’est pas loin non plus, et André Breton lui-même eût sans doute aimé ces trois rêveries, écrites par l’homme qui avait introduit en Grèce, dix ans plus tôt, le surréalisme et la psychanalyse.
Embirìkos fut inspiré ici par certains poèmes de Pouchkine, qu’il lisait dans le texte ; le lecteur français retrouvera, dans Argo notamment, un émerveillement qui rappelle par moments Jules Verne, et les couleurs tranchées de ces fictions, leur naïveté délibérée, leur force d’archétypes peuvent évoquer le Douanier Rousseau ; les trois moments du passé où l’auteur situe ses histoires, comme pour fuir un présent trop sombre (1910 à Bogota, 1900 à Paris, 1880 dans le Far West) sont tous trois des moments d’innocence, de fraîcheur et d’espoir. Mais Freud n’est pas loin non plus, et André Breton lui-même eût sans doute aimé ces trois rêveries, écrites par l’homme qui avait introduit en Grèce, dix ans plus tôt, le surréalisme et la psychanalyse.
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2017 Editions Le miel des anges
Traduit par Michel Saunier & Michel Volkovitch
120 pages
1er janvier 2017
ISBN : 97910931030327
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