Synopsis
Moyenne
-
0 vote
-
Un fait divers survenu dans les années 1950 dans une petite église de Bohême sert de point de départ à cette fresque : la statue d’un saint a bougé en plein milieu du sermon dominical. Les paysans, restés attachés au catholicisme, crient aussitôt au miracle. En fait il s’agit d’une provocation policière destinée à évincer un curé par trop populaire : accusé d’avoir lui-même fabriqué ce «miracle», celui-ci sera torturé avant de disparaître dans les geôles staliniennes. Partant de là, le romancier nous conduit dans les milieux politiques et intellectuels de la capitale, procède à une véritable radiographie des leurres et des lâchetés des puissants d’hier ou de demain, sans oublier pourtant certains «militants de base» qui luttent patiemment pour un monde meilleur auquel ils veulent croire. Comme le signale Milan Kundera dans sa préface, même les personnages imaginaires sont ici plus vrais que nature.
Miracle en Bohême vient clore la trilogie dont Les Lâches et L’Escadron blindé constituent les deux premiers volets. Après avoir montré l’ambiguïté d’une «Libération» où les troupes soviétiques venaient se substituer à l’occupant allemand, puis retracé les mésaventures d’un brave Chvéïk conscrit de l’armée communiste, Josef Škvorecký raconte ici les déboires du «simple citoyen» au long de cinquante ans d’une histoire par trop mouvementée.
Titre original : Mirákl (1972)
1 édition pour ce livre
2012 Editions Gallimard (L'imaginaire)
Langue française | Traduit par Claudia Ancelot | 434 pages
Aucune chronique pour ce livre
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog dans cette zone ! M'inscrire !
0 commentaire
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez commenter ce livre. M'inscrire !