Synopsis
Nouvelles de la mère patrie est un recueil de textes écrits à l'origine pour la presse russe, car, avant même d'être romancier, Dmitry Glukhovsky est journaliste. Et rien ni personne n'échappe à sa plume acerbe, à commencer, bien sûr, par le numéro 1 (qui échange parfois sa place avec le numéro 2) ? le Leader de la Nation ?, suivi de près par les strates corrompues de l'administration, les mafieux reconvertis en hommes d'affaires, les nouveaux riches, les gens modestes, les travailleurs immigrés, les flics intègres, les journalistes, la télévision, l'alcoolisme omniprésent, les extraterrestres, le diable et ses hordes de démons, et les habitants oubliés des steppes sibériennes. Chacun reçoit son dû, qui pour ses vices, qui pour sa complaisance, qui pour sa naïveté et son incapacité à ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure. L'absurde et le fantastique, qui jalonnent le quotidien russe, ne sont jamais loin, et l'on se surprend même parfois à ressentir de la tendresse pour certains protagonistes.
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BON
3 éditions pour ce livre
2021 Editions Le Livre de Poche
Traduit par Denise E. SAVINE et Julia VANIDZE
343 pages
mai 2021
ISBN : 9782253103370
2018 Editions L'Atalante (La Dentelle du cygne)
Traduit par Denise E. Savine et Julia Vanidze
253 pages
23 février 2018
ISBN : 2841728455
2018 Editions L'Atalante (La Dentelle du cygne)
Traduit par Denis E. Savine et Julia Vanidze
209 pages
Format : ePub
23 février 2018
ISBN : 9782367934839
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C'est vrai qu'en tant que non-russe, on passe à côté de références, j'aurais apprécié une recontextualisation de la part du traducteur parfois, via des notes de bas de pages par exemple. Reste un portrait mordant de la société et des pouvoirs en place, russes ou pas, de leurs faiblesses, de leurs travers, de leurs déviances.
Je n'ai pas vraiment apprécié la lecture de ce livre, car je pense qu'il faut être Russe pour en saisir toutes les subtilités. Comme c'est une écriture satirique, on sort vite de l'histoire si on ne comprend pas à qui s'adresse la pique. J'ai compris où l'auteur voulait en venir quand la critique était suffisamment 'cliché' (on va dire) pour que je connaisse la référence en tant que non Russe.
Si la fin des nouvelles est rarement inoubliable, ce qui en fait le sel, c'est cette plume fine et acerbe qui plus d'une fois fait rire - jaune ou noir. L'auteur ne prend pas de gants, tout le monde en prend pour son grade. Je regrette juste deux choses : la satire parfois trop outrée, et, comme souvent chez Glukhovsky, la place des femmes : absentes, potiches ou emmerdeuses.