Odile l'été
Emma Becker2023

Synopsis

Moyenne

16.2

9 votes

BON

« Odile et moi, petites filles, courons dans le maquis qui entoure sa maison, elle habite à l’époque dans cette même grande villa à Cavalaire. Nous disparaissons des heures à la recherche d’un semblant de grotte planquée derrière un buisson de lentisque, une lampe torche à la main, et c’est là, pour la première fois, que nous inventons ce jeu qui nous tiendra en haleine jusqu’à la fin de notre adolescence – le petit copain et la petite copine. Au début, ces explorations n’interviennent que dans notre caverne ; l’obscurité et la fraîcheur nous préservent de ce que nous sommes en train de faire plus que du regard possible des autres. C’est une bulle dans laquelle nous nous fondons des heures entières, avant de ressortir comme si rien ne s’était passé, comme si nous venions de faire une partie de ballon, et nous n’en reparlons jamais, jusqu’à la fois d’après. »

2 éditions pour ce livre

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2024 Editions J'ai Lu

Française Langue française | 192 pages | Sortie : 10 avril 2024 | ISBN : 9782290392898

2023 Editions Julliard

Française Langue française | 224 pages | Sortie : 6 avril 2023 | ISBN : 9782260055112

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3 commentaires

  • Anouschka Le 17 Mai 2023 à 14:01
    Odile ou... Le Désir et la jouissance rythment tout le livre, avec toujours des réflexions sur les hommes. La séduction, la domination, la recherche du plaisir ultime et ma foi le dernier fantasme retranscrit, m'a laissé sans voix, quel passage, mon dieu quel passage... C'est précis, c'est jouissif, c'est fort... Le talent d'Emma Becker est FASCINANT !
  • Wiborada Le 23 Septembre 2023 à 18:16
    Une lecture très étrange pour ma part, je n'arrive pas à déterminer quoi en tirer exactement. Le style de l'autrice est particulièrement cru, très clinique aussi. Il y a beaucoup de fantasmes, mais si peu de chaleur. C'est un peu la foire au sexe triste quoi… Pour autant, ça ne m'a pas déplu, parce que le fond questionne beaucoup nos projections et la construction de nos désirs.
  • marsupilamizi Le 01 Mars 2024 à 11:40
    C'est chaud, ça brûle !

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