Bonjour ! Je viens honorer mes premières divinités !
Titre : "Gatsby le Magnifique"
Auteur : Francis Scott Fitzgerald
Lien BBMhttps://www.livraddict.com/biblio/livre/gatsby-le-magnifique-gatsby.html">https://www.livraddict.com/biblio/livre … atsby.htmlPanthéon concerné : CelteDieu Validé :
Nantosuelta -> La version de 2007 possède une couverture pratiquement toute rouge.
Avis : J'avais déjà entendu parler de Gatsby le Magnifique, notamment grâce au film avec di Caprio. Il m'a cependant fallu un long moment pour céder à la tentation de me plonger dans le roman, et découvrir l'histoire de ce fameux Gatsby.
Après un début long, à l'écriture laborieuse parsemée d'images comme le ciel l'est d'étoiles, j'ai cru voir venir le moment où j'allais refermer le livre sans terminer le récit. La raison ? En plus d'une cacophonie en termes littéraires, les personnages étaient tout simplement imbuvables, rapidement exaspérants, l'atmosphère presque irrespirable et l'intérêt peu développé.
Ce qui m'a décidé de continuer ? Gatsby est un classique, et j'ai une promesse vis à vis des classiques.
Au final, je ressors désabusé de ce roman. Les années 20 perdent de leurs charmes excentriques, se transformant en une platitude de fêtes, d'illusions, de paillettes et de champagnes qui nous fait avaler de travers tout le jazz et foxtrot du monde.
Derrière ce qui peut s'apparentait à une critique de la société, je n'ai pu qu'être stimulé par un final mi figue mi raisin, voir même doux-amer, où triomphe selon moi l'ennui de la désillusion et la joie malsaine.
Un classique découvert sans pour autant avoir été marqué.
Titre : "Les Sorcières de Pendle"
Auteur : Stacey Halls
Lien BBMhttps://www.livraddict.com/biblio/livre … endle.htmlPanthéon concerné :
JaponaisDieu Validé :
Tsukuyomi -> Non seulement le titre est assez explicite, mais surtout l'histoire se base sur la véritable histoire du procès des Sorcières de Pendle.
Avis : Ce roman se trouvait dans ma PAL depuis un long moment.
J'avais été séduit par sa couverture, mais également par son sujet : le fameux procès des Sorcières de Pendle et de Salemsbury. Je connaissais déjà l'évènement historique, les protagonistes et les grandes lignes de ce fameux procès pour sorcellerie.
Aussi avais-je un peu peur de commencer à lire ce roman. Pourquoi ?
Parce que je savais que, d'une manière ou d'une autre, j'allais forcément grimacer devant des vies innocentes assassinées au nom... de quoi d'ailleurs ? D'un idéal religieux tyrannique et oppressant peut-être ? Quoiqu'il en soit, je me suis pris par la main, et j'ai donc ouvert les premières pages.
Quel plaisir, quelle fraîcheur ! J'ai toujours eu un faible pour les héroïnes, plutôt que les héros, et je n'ai pas été déçu par notre chère Fleetwood Shuttleworth. D'une femme-objet, simple décoration d'intérieur, nous la voyons se transformer en une battante prête à aller jusqu'au bout pour sauver la vie, et même l'âme, de sa chère amie Alice.
Cette dernière est également un personnage intéressant, peut-être légèrement en recul, mais son indépendance, son savoir-faire et sa langue bien acérée rendent chacune de ses apparitions remarquables. Peut-être est-ce là la raison qui va pousser les hommes à la condamner pour sorcellerie.
Car plus nous lisons l'histoire, plus nous frôlons une frontière entre sorcellerie et féminisme, entre un monde réaliste et intelligent et un univers de croyance et de superstition. Et c'est là que se trouve la force même de ce roman : Stacey Halls jonglent très bien avec les ambiances, réussissant à suggérer, par quelques touches d'encre pertinentes, que peut-être la magie noire hante-t-elle réellement les collines de Pendle. Ou peut-être que tout cela ne vient de l'imagination propice d'une héroïne privée de liberté et de juges prompt à voir le Malin dans toutes actions féminines ? Là est la vérité derrière "Les Sorcières de Pendle", un procès non pas contre la sorcellerie, mais contre la condition de la femme.