La Longue-vueElizabeth Jane Howard1958

Synopsis

Londres, 1950. Antonia et Conrad Fleming donnent un dîner pour les fiançailles de leur fils Julian, chez eux, dans le quartier chic de Campden Hill Square. Derrière les apparences policées d’une soirée mondaine, Antonia mesure, à quarante-trois ans, l’échec de son propre mariage.
Londres, 1942. Mrs Fleming retrouve son époux pendant une permission.
Saint-Tropez, 1937. Écourtant ses vacances en famille, Conrad s’échappe pour retrouver sa maîtresse.
Paris, 1927. Antonia, dès sa lune de miel, commence à deviner l’emprise étouffante et sarcastique qu’exercera sur elle son mari.
Sussex, 1926. À dix-neuf ans, Antonia, pour échapper à la jalousie de sa mère et à la passivité de son père, n’a qu’une hâte : se marier…

La Longue-vue, si singulier par sa facture, possède le charme de ces œuvres où l’on voit une vie entière se déployer. On retrouve toute la virtuosité d’Elizabeth Jane Howard dans ce qui n’est que son deuxième roman, sur les illusions perdues d’une femme observant à la longue-vue sa vie écoulée.

Titre original : The Long View (1956)

Moyenne

15.7

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BON

1 édition pour ce livre

2024 Editions de La Table ronde (Quai voltaire)

Traduit par Leïla Colombier

452 pages

1er février 2024

ISBN : 9791037109781

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5 commentaires

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  • avatar GabrielleBouquine
    16 / 20 Le 08 Août 2024 à 09:34 GabrielleBouquine

    De belles descriptions, des dialogues intéressants, j’ai aimé le début et la fin mais le milieu tirait en longueur

  • avatar Cannetille
    19 / 20 Le 25 Mai 2024 à 09:39 Cannetille

    Soigné dans ses décors et ses caractères, tout en nuances et finesse d’observation, ce roman parle de vérités que l’on se cache et, ce faisant, du mal que l’on se fait et que l’on inflige : une formidable comédie humaine, que l’auteur colore d’un féminisme aussi imparable que posé, et qui mérite largement d’étendre son statut de classique contemporain au-delà du Royaume-Uni. Coup de coeur.

  • avatar Sixtine S
    14 / 20 Le 09 Mars 2024 à 14:40 Sixtine S

    Une assez bonne lecture bien que très différente de nos chers Cazalet. Une plume élégante, mélancolique et parfois caustique, au service d'une histoire - à rebours - à la construction astucieuse. Comme une impression de regarder des personnages se mouvoir dans un film en noir et blanc. Il aura manqué un peu de souffle et de vie insufflés aux personnages pour me convaincre pleinement.

  • avatar lemillefeuilles
    Le 04 Mars 2024 à 17:53 lemillefeuilles

    L'analyse de l'autrice sur la vie d'une femme comme Antonia à cette époque est très fine et la narration est très bien construite. J'ai beaucoup aimé cette construction de récit à rebours, c'était original et ça change complètement la vision que j'aurais eu sur l'histoire en la découvrant autrement.

  • avatar Gigi la Patate
    17 / 20 Le 27 Février 2024 à 11:12 Gigi la Patate

    La construction du roman est très originale. Le style d'écriture et l'histoire en font une lecture passionnante

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