Synopsis
Le cri du Coyote
Les deux hommes étaient assis de l’autre côté des flammes, conversant à voix basse en évitant de me tourner le dos. J’aurais aimé les descendre ce soir-là, alors que nous campions autour du feu, cernés par les coyotes, avec les seules étoiles pour témoin. Jeter leur corps aux charognards et me tirer avec le magot. Pas pour ce qu’ils avaient fait au vieux Corne Brisée ou à ce gamin qui nous avait offert de l’eau. Pas même pour l’or qu’ils transportaient. Parce qu’ils étaient le type de pourriture qui empoisonnait ce pays, des hommes poussés par l’appât du gain qui souillaient tout ce qu’ils touchaient, un chancre au milieu de cette beauté à laquelle ils étaient aveugles. Les Indiens disaient que la soif de possession était la maladie de l’homme blanc. Je l’avais vue à l’œuvre, cette démence, dans les yeux fiévreux des chercheurs d’or qui hantaient la région, prêts à s’entretuer pour un lopin de terre. Quel besoin avaient-ils d’accumuler toujours plus de richesses ? Tant qu’un homme a une bouteille de gnôle quand il a soif, une fille quand il a froid et un revolver pour se défendre, il possède tout ce dont il a besoin.
La cité des ombres
On n’a pas beaucoup de distractions à Hangtown, ce trou perdu où je m’étais planqué pour éviter les frères Spinoza parce que j’avais prétendument engrossé leur cousine. Alors, quand la délicieuse veuve Sweetlow était venue déranger ma sieste en criant que les esprits avaient enlevé son nourrisson, j’avais à peine hésité à la suivre dans son ranch à la lisière du désert. Mal m’en pris. J’aurais dû me limiter à chasser les voleurs de chevaux. Rien ne m’avait préparé à ce qui m’attendait à suivre cette folle au cœur de la cité des ombres.
Deux nouveaux chapitres dans les étranges aventures du Shérif Malone.
Les deux hommes étaient assis de l’autre côté des flammes, conversant à voix basse en évitant de me tourner le dos. J’aurais aimé les descendre ce soir-là, alors que nous campions autour du feu, cernés par les coyotes, avec les seules étoiles pour témoin. Jeter leur corps aux charognards et me tirer avec le magot. Pas pour ce qu’ils avaient fait au vieux Corne Brisée ou à ce gamin qui nous avait offert de l’eau. Pas même pour l’or qu’ils transportaient. Parce qu’ils étaient le type de pourriture qui empoisonnait ce pays, des hommes poussés par l’appât du gain qui souillaient tout ce qu’ils touchaient, un chancre au milieu de cette beauté à laquelle ils étaient aveugles. Les Indiens disaient que la soif de possession était la maladie de l’homme blanc. Je l’avais vue à l’œuvre, cette démence, dans les yeux fiévreux des chercheurs d’or qui hantaient la région, prêts à s’entretuer pour un lopin de terre. Quel besoin avaient-ils d’accumuler toujours plus de richesses ? Tant qu’un homme a une bouteille de gnôle quand il a soif, une fille quand il a froid et un revolver pour se défendre, il possède tout ce dont il a besoin.
La cité des ombres
On n’a pas beaucoup de distractions à Hangtown, ce trou perdu où je m’étais planqué pour éviter les frères Spinoza parce que j’avais prétendument engrossé leur cousine. Alors, quand la délicieuse veuve Sweetlow était venue déranger ma sieste en criant que les esprits avaient enlevé son nourrisson, j’avais à peine hésité à la suivre dans son ranch à la lisière du désert. Mal m’en pris. J’aurais dû me limiter à chasser les voleurs de chevaux. Rien ne m’avait préparé à ce qui m’attendait à suivre cette folle au cœur de la cité des ombres.
Deux nouveaux chapitres dans les étranges aventures du Shérif Malone.
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1 édition pour ce livre
2024
Autoédité
43 pages
Format : AZW
6 août 2024
ISBN : B0DC7NK6SH
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