No logo : La tyrannie des marques
Naomi Klein2001

Synopsis

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BON

Zéro espace, zéro choix, zéro boulot : tel est, selon Naomi Klein, la société issue de la mondialisation et du règne des marques. Zéro espace, car la ville est envahie par la publicité. Les logos s'étalent même sur nos vêtements. Zéro choix, car le commerce indépendant ou local disparaît au profit de chaînes. Manger un en-cas veut souvent dire aller au McDo, de New York à Marseille, en passant par Buenos Aires. Zéro choix, c'est aussi l'influence des marques sur notre imaginaire, notre personnalité : impossible d'offrir une veste si ce n'est pas une Gap. Troisième conséquence de la mondialisation : zéro boulot. Les années quatre-vingt-dix ont marqué un tournant dans la conception même de la marque : les entreprises ne vendent plus des objets, mais des concepts. Nike ne produit plus des chaussures de sport, mais devient le sport à l'état pur. Résultat : les budgets et l'énergie de l'entreprise sont centrés sur le branding. La production, elle, devient secondaire et est délocalisée dans le Tiers-Monde. Ces emplois perdus en Occident devraient logiquement alimenter la croissance du Tiers-Monde. Or, selon l'auteur, les conditions de travail sont tellement pénibles et les salaires tellement bas dans les sweatshops des zones franches que cette délocalisation ne profite pas à ces populations, mais uniquement aux multinationales. Alors comment réagir ? Puisque les États semblent impuissants, boycotts, manifestations anti-mondialisation, information des consommateurs semblent être les armes des citoyens. Certaines font reculer l'empire des marques… Naomi Klein, journaliste indépendante canadienne, offre avec No Logo une enquête de terrain, alimentée de nombreux chiffres et témoignages. S'inscrivant dans le mouvement anti-mondialisation qui s'affirme de Seattle aux campagnes françaises contre la malbouffe, No Logo est en passe de devenir un livre-culte. Cela malgré quelques pistes non explorées : en effet, a qui profite la mondialisation ? N'est-ce pas elle qui alimente aussi en produits de qualité et très bon marché nos propres supermarchés offrant à ceux qui n'en avaient pas les moyens auparavant un accès aux biens de consommation ? --Valérie Plomb --Ce texte fait référence à l'édition Poche .

5 éditions pour ce livre

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2015 Editions Babel

Française Langue française | Traduit par Michel Saint-Germain | 743 pages | ISBN : 2742733159

2007 Editions J'ai Lu

Française Langue française | 570 pages

2002 Editions Babel

Française Langue française | Traduit par Michel Saint-Germain | 744 pages | Sortie : 1er avril 2001 | ISBN : 2742733159

2001 Editions Leméac / Actes Sud

Française Langue française | 571 pages | ISBN : 2742733159

2005 Editions HarperCollins (Perennial)

Anglaise Langue anglaise | 502 pages | ISBN : 9780007340774

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2 commentaires

  • Dysto Le 04 Septembre 2016 à 19:45
    Livre très intéressant comme souvent avec Naomi Klein. L'apport historique qu'elle apporte sur le marketing est un outil primordial à avoir en notre temps. Cela permet aussi au livre de ne pas être trop dépassé. La dernière partie me laisse plus perplexe, trop d'optimisme à mon goût (mais il en faut bien un peu) surtout quand on voit ce que sont aujourd'hui les multinationales et leur branding...
  • Lacorniche Le 28 Juillet 2020 à 18:46
    Lecture plutôt ardue car certains passages se répètent trop à mon goût, mais le propos général est très intéressant. Écrit depuis 16 ans il est toujours d’actualité, même si une mise à jour concernant l’utilisation d’Internet par les marques serait bienvenue

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